*Le Mouvement pour la Libération du Congo –MLC-, parti cher à Jean-Pierre Bemba, a pris part à la rencontre du samedi 20 août dernier entre la CENI et la classe politique. Tenue en la salle de spectacles du Palais du Peuple, ce rendez-vous a été axé sur le pourquoi du chronogramme de seize mois fixés par la Commission Electorale Nationale Indépendante pour réviser le fichier électoral. C’est la crise électorale actuelle qui génère la crise politique en gestation. Et, le dialogue politique mené par Kodjo semble, pour plusieurs, l’option salvatrice. ‘’Faux’’, rétorque Jean-Désiré Mbonzi wa Mbonzi, haut cadre et représentant du MLC à ces assises. Il s’est amplement confié aux fins limiers de La Prospérité, en aparté, en marge de ces échanges. Pour lui et, c’est même la position de son parti, le salut du processus électoral enlisé doit venir non pas d’un forum politique dont la visée serait de négocier une transition mais, plutôt, d’un dialogue purement technique. Cela, autour et avec la CENI. Et, à lui, de préférer au dialogue politique, la tripartite Majorité-CENI-Opposition.

Le parti de Jean-Pierre Bemba garde ses marques par rapport aux enjeux de l’heure. Ferme derrière ses idéaux, les cadres de l’une des chevilles ouvrières de l’Opposition véhiculent avec force, les propositions de sortie de crise de cette formation politique. Samedi 20 août 2016, au Palais du peuple, c’est Jean-Désiré Mbonzi wa Mbonzi qui les a, à bras le corps, portées face à Corneille Nangaa, le Président de la CENI. Et, par après, il les a explicitées, grâce à quelques éléments d’information confiés aux médias.

Problématique du dialogue

Le MLC persiste à croire que les pourparlers sont bons par nature. Mais, quant aux difficultés actuelles du processus électoral et de la Commission Electorale Nationale Indépendante, la panacée adéquate est d’ordre plus technique que politique. D’où, pour le parti du chairman, la thérapeutique de choc devrait être trouvée dans des échanges techniques. C’est là, la meilleure des voix, s’il faut trouver une solution correcte qui ne pêche point contre la Constitution de la République Démocratique du Congo. Devant les Evêques de la Conférence Episcopale Nationale du Congo –CENCO-, Eve Bazaïba, Secrétaire générale du Mouvement de Libération du Congo avait insisté sur cette acception des choses.

Préoccupations exprimées à Nangaa

Un des intervenants et non des moindres, Jean-Désiré Mbonzi wa Mbonzi a, en plus des brefs exposés, soulevé quelques préoccupations envers le président de la CENI relatives notamment, à la problématique de l’enrôlement et du financement. Il voit d’un mauvais œil, le fait que cette institution apolitique d’appui à la démocratie puisse enrôler les électeurs à compte-goutte dans un pays grand comme un sous-continent et disposant, désormais, de 26 provinces. C’est à se demander quand prendra fin ledit processus, lâche-t-il aux journalistes. Ainsi, pour ce politique, la CENI doit tenir compte de cet avis et militer, quoique face à des difficultés, à changer son programme. Car, à ses yeux et à ceux du Mlc, il est impérieux que la CENI puisse respecter la Constitution qui oblige la convocation du corps électoral et l’organisation des élections cette année. Il le faut, absolument, martèle-t-il.
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