Plus d’enthousiasme pour une opération d’enrôlement lancée, tambour battant, le dimanche 31 juillet 2016. Aux yeux de bon nombre des Congolais, le Nord-Ubangi augure déjà un mauvais départ pour un processus irréversible qui puisse conduire les Congolais aux élections libres, transparentes, démocratiques et apaisées. Les informations glanées des sources locales Nord-Ubangi laissent transparaitre un relâchement de la population à se soumettre à ces opérations. Celle-ci se dit plus préoccupée par leur survie au quotidien à travers des activités de champ, de pêche et d’élevage que par l’acquisition des cartes d’électeurs.

A en croire ces sources, les habitants ont perdu leur confiance à cette machine électorale à cause de tripatouillages vécus lors des cycles électoraux passés tant pour les provinciales, les législatives nationales que la présidentielle. Depuis lors, une méfiance hante les esprits des citoyens qui, en majorité, croient que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), institution d’appui à la démocratie se lance à nouveau dans une campagne qui vise le trafic futur de leurs voix au profit des candidats qu’ils n’auront pas choisis dans les urnes.

Comme quoi, la centrale électorale est en face d’un problème sérieux à résoudre avec tact pour ne pas laisser plusieurs milliers d’hommes, de femmes et de jeunes ayant atteint l’âge de voter, à ne pas se faire enrôler.

C’est une matière à réflexion et qui fait torde les méninges de responsables de la CENI car, pense-t-on, ce manque d’empressement des candidats à l’enrôlement pourra conduire certes, à prolonger les délais d’enrôler et partant, il va faucher le cheminement normal du processus jusqu’à tomber dans le fameux schéma qui est longtemps décrié: « le glissement ».
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