Le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), projet de recherche basé au Centre de coopération internationale de l’Université de New York avait publié, le 5 aout 2016,Le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), projet de recherche basé au Centre de coopération internationale de l’Université de New York avait publié, le 5 aout 2016, un rapport intitulé « Congo: Une bataille électorale périlleuse. » Le GEC accuse le gouvernement d’être responsable de « nombreux retards artificiels dans le processus électoral, qui ont rendu impossible le respect de la constitution et la tenue d’élections équitables et transparentes avant la fin de l’année. »Le professeur américain Jason Stearns qui a piloté ces travaux s’est confié à notre rédaction. Pour lui, la solution à la crise congolaise ne viendra pas de l’extérieur.
« La solution de cette crise ne viendra pas de l’extérieur. Les partenaires étrangers peuvent faciliter, ils peuvent donner un coup de main, mais ils ne constituent pas la solution, ils peuvent même être une entrave. Je me réjouis de voir un nouveau dynamisme naître au sein de la jeunesse congolaise, de voir les congolais se mobiliser pacifiquement pour leur avenir. Les étrangers ne vont jamais connaître le Congo comme les congolais. Ils n’auront jamais les mêmes intérêts queles congolais. Je suis aussi content que Tshisekedi soit revenu en RDC. Il y a un danger d’une diasporisation de l’opposition. Je vois beaucoup de visites à Washington et à Paris. La grande part des solutions ne se trouve pas là-bas », a dit le chercheur américain Jason Stearns à ACTUALITE.CD