*L’événement était de taille hier, à Béatrice Hôtel, à la Gombe. Edem Kodjo qui, depuis sa désignation en qualité de Facilitateur, a été tantôt enchevêtré dans des préalables à l’infini, tantôt récusé, a, enfin, sonné le tocsin, en installant les membres du Comité préparatoire du dialogue. Plus que jamais, la caravane de la paix portée par les assises du dialogue, a décollé, sans Tshisekedi et l’essentiel des ses anciens et nouveaux alliés. Et, dans cette marche inexorable vers la recherche des voies consensuelles pour conjurer la crise politique née de la non-tenue des élections dans les délais constitutionnels, elle aurait emporté, contre toute attente, certains vieux visages, autrefois, très proches du lider maximo. Ce qui donne à Kajepa Molobi, l’analyste pro-Majorité, l’occasion de sauter sur deux pieds, pour constater le début effectif du dialogue et, en même temps, pour entonner les notes philharmoniques, au gré de l’échec du projet de sabotage mis en branle via la ‘’journée ville morte’’ de ce mardi 23 août 2016. Mieux que quiconque, l’appel est, ici, relancé pour que les fils et filles de ce pays se ressaisissent, pour regarder dans la bonne direction, celle d’œuvrer pour l’intérêt et le bien-être des congolais. Loin d’en faire une panacée, le dialogue est et reste, tout de même, l’unique piste à exploiter pour sauver le pays du cataclysme dû aux incompréhensions ainsi qu’aux mièvreries liées, naturellement, à la déchirure du tissu de confiance au sein de la classe politique congolaise. Majorité, Opposition et société civile : privilégiez l’essentiel ! Il y a lieu de trouver, ci-après, les idées de cette analyse qui se place, désormais, au-dessus de toutes les idées hystériques et théories rébarbatives.



Le dialogue politique national inclusif démarre, le sabotage a échoué

Plusieurs journaux de la place de Kinshasa ont publié, ces derniers jours et notamment hier, des articles et des points de vue, affirmant que les efforts nécessaires ayant été faits, autant du côté de l’opposition que de la part du Gouvernement et de la Communauté Internationale, le chemin devant conduire au Dialogue Politique National Inclusif était, désormais, balisé.

Apparemment, rien ne peut plus arrêter le train qui doit permettre à la classe politique congolaise de se rassembler autour d’une table, pour se mettre d’accord sur un calendrier électoral consensuel et régler toutes les questions pouvant assurer la stabilité de la nation.

Le train a, certes, démarré mais le «Rassemblement » issu de Genval/Bruxelles refuse de prendre place à bord. Celui-ci quoi qu’extrêmement divisé, demeure encore dominé par les radicaux déterminés à mettre en œuvre leurs lugubres projets d’arriver au pouvoir quel qu’en soit le prix, en terme de sang, de démolition des biens ou de la mise en retard du développement du pays.

Le plan du « Rassemblement » est connu depuis longtemps. Il y a belle lurette que les animateurs du G7 le crient sur tous les toits : « Kabila doit être chassé par la rue, quelles qu’en soient les conséquences ».

Il se trouve que ce projet anti-démocratique, contraire à sa prétendue attitude de non-violence correspond à la démarche que le Président de l’UDPS privilégie depuis un certain temps. Jusqu’ici, le discours de Monsieur Etienne TSHISEKEDI a été de proposer des élections, mais de ne rien faire pour favoriser leur occurrence.

Dans ce contexte, autant le G7 que l’UDPS devaient tout faire pour saboter la mise en place du Comité préparatoire par Edem Kodjo. Le Facilitateur devait également être combattu pour contraindre tant l’Union Africaine (UA) que l’Organisation des Nations Unies (ONU) à retirer leur confiance au diplomate togolais.

En effet, le maintien en place de Monsieur Edem Kodjo, malgré sa récusation par le « Rassemblement », avait effectivement été perçu comme un échec de la politique étrangère de l’opposition congolaise.

Le scénario de la mise en sac du pays étant préparé, le « Rassemblement » tente maintenant sa mise en œuvre. Nous sommes donc dans une étape décisive pendant laquelle les tenants de la paix, de la liberté et de l’indépendance de notre pays doivent rassembler leur force pour que ceux qui veulent non seulement soumettre la RDC aux puissances étrangères, mais aussi balkaniser notre pays, ne prennent pas sa destinée en otage.

Ce mardi 23 août 2016, la mise à feu de Kinshasa a lamentablement échoué. Certes, beaucoup plus lentement que d’habitudes, les kinois se sont réveillés pour vaquer à leurs occupations.

L’objectif de paralyser les activités économiques de Kinshasa et de mettre le feu sur certains édifices ne doit tromper personne. Aucun pays au monde ne se construit par la démolition. Le choix que ce pays a fait d’adopter la démocratie comme système de gouvernement doit être maintenu. Aucun retard dans les élections ne saurait justifier la mise en cause du principe démocratique ni expliquer la mise à sac des entreprises qui fournissent du travail à la population. En démocratie, les manifestations ne visent pas le changement des pouvoirs. Elles sont des moments d’expression d’une opinion favorable ou défavorable face à une situation donnée. Ce n’est pas ce que visent l’UDPS et le G7. Le «Rassemblement » prépare une insurrection que le peuple congolais, si l’on en croit à la réponse donnée à la demande de la «ville morte du 23 août 2016 » ne veut pas.

Par ailleurs, deux organisations politiques peuvent-t-elles impunément aller à l’encontre d’un projet de réconciliation appuyé non seulement par les plus grandes organisations internationales, les autorités morales et spirituelles, tant nationales qu’internationales, la grande majorité des organisations politiques du pays, et qui est aussi soutenu par l’opinion publique nationale ?

Le projet du « Rassemblement » est voué à l’échec.

L’opinion publique congolaise sait que les leaders du G7 exécutent, en ce moment, une grande opération d’achat de conscience dans les milieux des élites politiques congolaises. L’origine de ces financements mafieux est connue et leur objectif est de soumettre notre pays afin de faciliter sa balkanisation. Face à cette honteuse opération, les patriotes doivent agir en conscience, en privilégiant l’unité du pays, le renforcement de sa stabilité et, surtout, son indépendance.

La jeunesse de notre pays doit prendre conscience et assumer sa responsabilité, en s’opposant catégoriquement à ce projet maléfique d’affaiblissement de la Nation congolaise. Nous ne construirons pas le Congo par des villes mortes, mais par le travail soutenu et la conscientisation.
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