Alors que son président national, Eugène Diomi Dongala, croupi encore à la prison centrale de Makala, la Démocratie Chrétienne a, une semaine après la journée ville morte décrété par l’Opposition, enregistré des cas d’arrestation de ses militants. Dans une déclaration politique remis à la presse, cette formation politique de l’Opposition chère à Eugène Diomi demande la libération, sans conditions, de ses militants arrêtés, indique-t-elle, injustement pour avoir exprimé leurs droits fondamentaux. Selon les sources de ce parti politique, une dizaine de militant ont été arrêtés par les agents de l’ordre.

Nul n’ignore les échauffourées qui s’étaient produites dans la commune de Limete le jour de la journée «ville morte » décrétée par l’Opposition radicale sous l’égide du lider maximo, Etienne Tshisekedi. A cette occasion, la Démocratie Chrétienne affiche des inquiétudes sur la situation de ses militants. Elle demande, entre autres, la libération sans condition de son président Eugène Diomi Ndongala, lequel est en train de croupir dans la prison centrale de Makala.

En ce qui concerne les retombées des travaux du comité préparatoire pour l’organisation de dialogue national inclusif, la DC rejette toutes les dispositions prises lors de ces travaux conduits par le togolais Edem Kodjo, facilitateur de l’UA pour le dialogue national inclusif.
Pour la Démocratie Chrétienne, il est rappelé que 32 personnes ont été arrêtées dans la capitale congolaise et à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, d’après le rapport fait par les Nations Unies un jour après ladite journée ville morte à Kinshasa."Hier [mardi 23 Août 2016], nous avons enregistré 32 cas d'arrestations" par la police nationale congolaise et l'Agence Nationale de Renseignements (ANR)’’, a déclaré à l'AFP José-Maria Aranaz, Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'Homme en RDC (BCNUDH).

Pour rappel, le mardi 23 août 2016, le Rassemblement, coalition réunie autour de l'opposant historique Étienne Tshisekedi, avait appelé à une journée ville morte pour récuser le facilitateur désigné par l'Union africaine (UA) pour un dialogue politique national en RDC, l'ancien Premier ministre togolais Edem Kodjo. Ce mot d'ordre a été partiellement suivi à Kinshasa et ignoré dans d'autres grandes villes du pays, alors que Kodjo débutait les travaux préparatoires du dialogue national dans la capitale congolaise.
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