Eu regard aux conclusions de deux jours des travaux, le Congrès du Front Social des Indépendants Républicains (FSIR), parti Cher à Chérubin Okende, a décidé de mettre fin à son partenariat avec la Majorité Présidentielle (MP). Et cela, dans le strict respect des valeurs démocratique et républicaines qu’il prône. Et pour cause ? L’absence de consolidation des valeurs démocratiques, notamment, en ce qui concerne ce qu’il qualifie de blocage du processus électoral avec l’instrumentalisation de la CENI et la manipulation du dialogue politique. Cette annonce était faite samedi 27 août dernier, dans la salle Anuarite de Caritas Congo de Kinshasa, au cours de la cérémonie de clôture de ces assises qui ont été lancées le 25 août 2016.

Prenant acte des résolutions issues de ces assises, Chérubin Okende s’est incliné devant la décision devant ce qu’il considère comme organe suprême du parti. A cet effet, il a pris l’engagement solennel de mettre en œuvre toutes les recommandations formulées à l’issue des travaux. Seulement, il invite tous les membres à s’impliquer dans l’action de la consolidation des valeurs républicaines. Il précise, par ailleurs, que le FSIR n’a, jusque-là, adhéré dans aucune plateforme de l’opposition. Toutefois, étant donné que le congrès ouvre une voie dans ce sens, il faudra d’abord examiner avec qui les valeurs fondamentales sont partagées.

Constats et recommandations

Le FSIR note que des avancées significatives ont été enregistrées sur la voie de la démocratie, des droits humains et de l’Etat de droit. Bref, sur la voie du constitutionnalisme, à partir de l’adoption le 18 février 2006 de la Constitution de la troisième République, suivie des élections démocratiques qui ont débouché sur l’installation de nouvelles institutions, suscitant des réels espoirs aux congolais.

Les participants à ces assises ont constaté, par contre, que ces avancées saluées par toute la Nation s’évanouissent en ce moment, avec le recul démocratique traduit par la réduction incessante de l’espace politique. D’autant plus qu’aux intolérances et détentions injustifiées des acteurs politiques et sociaux, se sont ajouté l’intolérance politique, la persistance de l’insécurité dans la partie orientale de la RDC, qui a pris une inquiétante forme des massacres. A ce tableau, ils y adjoignent l’insécurité économique due à l’inflation et à la dépréciation de la monnaie nationale et la crise du secteur bancaire. Ce qui entraine la détérioration des conditions de vie des populations qui manquent de satisfaire des besoins sociaux élémentaires notamment, l’accès difficile à l’électricité et à l’eau.

Il a, également, été noté le désir inavoué de vouloir maintenir le statu quo dans le blocage du processus électoral, avec l’instrumentalisation de la CENI. Au-delà de cela figure la manipulation du dialogue politique qui devrait pourtant se tenir conformément à la Résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et aux prescrits de la Constitution. Se voulant parti républicain, qui tient à la défense des valeurs républicaines, le FSIR désapprouve toutes ces manœuvres et conseille la voie de la sagesse pour préserver le pays d’un retour vers le chaos des années 1996-2002. Ainsi, met-il en garde le facilitateur Edem Kodjo contre tout agenda caché qui ne servirait nullement les intérêts du peuple congolais. Car, elle aspire plutôt à la paix, la stabilité, démocratie et à l’Etat de droit légendaire.

Aux délégués au dialogue, le FSIR les exhorte à faire fi de leur appartenance politique afin de faire prévaloir l’intérêt supérieur de la nation, qui consiste à respecter le pacte constitutionnel, en œuvrant à son intégrité et l’organisation paisible des élections dans les délais raisonnables. Au Président de la République personnellement, il lui est recommandé de s’investir efficacement et de bonne foi à la préservation de la légalité Constitutionnelle.

Aussi, le FSIR est d’avis que les nombreuses contingences qui envahissent le climat politique actuel, les stratagèmes mis en place par certains acteurs pour contourner l’ordre constitutionnel aux fins de glissements des mandats, dénotent aucunement l’émergence d’un Etat de droit démocratique. Alors que ce parti, par la voie de Chérubin Okende, son Président National s’y est longtemps battu avec loyauté et déférence. Il faut signaler que, c’est depuis le 25 août dernier, que les membres du FSIR se sont réunis en congrès, sous le thème : «consolidation des valeurs de la RDC». L’objectif était d’évaluer la thérapeutique de la mise en œuvre des valeurs républicaines. Et ces travaux étaient organisés à travers le bureau, des ateliers et secrétariat technique, ainsi qu’en plénière.
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