La Société Nationale d’Assurances Sonas S.A, ici, représentée par Mme Carole Agito Amela, son Directeur Général a.i., tient à fixer l’opinion. En effet, MM. Bamanayi Kambala Pascal et Ngoy Waleya Benjamin avaient été licenciés de la Sonas S.A sans préavis, depuis près d’une année. Par conséquent, les précités sont interdits, de près ou de loin, d’engager la Sonas ou de se faire l’avocat de qui que ce soit, au détriment de l’entreprise. Dans le but de restaurer l’ordre et la discipline au sein de l’entreprise, la haute direction de la Sonas S.A avait pris cette mesure de révocation, conformément aux articles 72 du Code de Travail et 83.3 de la Convention Collective qui régit la Sonas S.A. Ce, après avoir utilisé toutes les voies ou procédures légales en la matière.

Pour rappel, M. Bamanayi Kambala Pascal, révoqué le 1er septembre 2015, était reproché d’avoir obstrué la décision de Mme le Directeur Général de la Sonas. C’est-à-dire, muté depuis le 19 août 2014 pour l’agence de TSHIKAPA, l’intéressé avait simplement refusé de rejoindre son nouveau poste de travail, en avançant plusieurs motifs que la Sonas S.A qualifie de fallacieux pour demeurer à Kinshasa jusqu’à ce jour.

Quant à M. Ngoy Waleya Benjamin, notifié de sa révocation, le 1er juillet 2014, avait totalisé plus de quinze jours d’absence injustifiée au travail. La lettre de demande d’explications lui adressée par son chef hiérarchique en date du 09 juin 2014, est restée sans suite. Depuis lors, il n’est plus jamais passé à son lieu de travail. Ils ne sont pas les seuls à être châtiés, apprend-on du Service de la Communication de la Sonas S.A. Il y en a encore d’autres qui ont été rattrapés pour faux et usage de faux en écriture avec de faux documents scolaires ou académiques. Ils ont été virés de la boîte. Il n’y a donc pas de quoi, polémiquer autour de ces individus, déclare-t-on.

Couac assorti de l’intox

Après qu’ils aient été remerciés de la Sonas S.A, ces révoqués ont juré d’engager un front médiatique pour narguer la Sonas S.A. Partant, ils montent sur tous les toits et crient partout pour obnubiler dans l’esprit des Congolais que la Sonas S.A serait insolvable vis-à-vis du fisc. Autrement dit, qu’elle n’a jamais versé à l’Etat congolais, le droit dû à la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et l’IPR (Impôt Professionnel sur le Revenu).

C’est faux et archifaux, réplique-t-on à la SONAS, en qualifiant ces tintamarres, de simple machination ou diversion pour dissimuler la vérité de ce qu’ils avaient commis comme faute lourde et ayant conduit à leur révocation pure et simple de l’entreprise.

Par ailleurs, deux correspondances de félicitations adressées à Madame le Directeur Général a.i de la Sonas et interceptées à la rédaction du Journal La Prospérité, font preuve de la solvabilité de cette entreprise qui s’acquitte de ses assignations que la DGI avait fixées aux entreprises du portefeuille.

La première, datée du 26 février 2016, émane de Mme Louise Munga Mesozi, ministre du Portefeuille. Chiffres à l’appui, la Ministre du Portefeuille félicite la haute direction de la Sonas S.A pour le respect de l’engagement qu’elle avait librement souscrit en guise de contribution au Budget de l’Etat et l’encourage à ne ménager aucun effort pour des résultats meilleurs au cours de l’exercice budgétaire 2016.

La seconde est celle de Matata Ponyo, faisant fonction de Ministre des Finances, datée du 03 mai 2010, dans laquelle, ce dernier accusait réception de la lettre du Directeur Général a.i. de la Sonas S.A qui lui avait transmis les copies des preuves de paiement, représentant la totalité des assignations que la DGI avait fixées à la Sonas S.A. Il en avait profité, pour féliciter Mme Agito pour l’effort fourni par la Sonas dans le cadre des obligations fiscales lui exigées.

Ce ne sont pas de correspondances fictives, dit-on. Car, la traçabilité de celles-ci, existe bel et bien à la Sonas S.A.

En un mot comme en mille, « la Société Nationale d’Assurances Sonas S.A n’est pas et ne sera jamais une pétaudière. Tout celui ou toute celle qui tente de ramer à contre-courant des prescrits en la matière sera sanctionné », soutient le service de Communication qui, par ailleurs dévoile qu’ils existent 14 syndicats représentatifs à la Sonas. Ils travaillent en synergie ou en étroite collaboration avec la Direction Générale. Il ne s’est jamais posé un problème avec eux.

Comme pour dire, qu’il n’y a pas une structure à la Sonas dénommée: ‘’Collectif des Cadres et agents de la Sonas’’.

Du fonctionnement de l’entreprise

Sur un autre chapitre lié au fonctionnement de structures de cette société commerciale, le Service de Communication fait remarquer que les agences Sonas disséminées à travers tout le pays, jouissent, chacune, d’une autonomie financière de gestion. Elles ont, certes, le devoir de rétribuer une quotité à la Direction Générale, mais le gros de l’enveloppe de recettes est géré à la base. C’est à l’agence que revient l’apanage d’engager les dépenses inhérentes pour chaque service ou direction. Ce, compris le paiement du personnel. Le Directeur Général à son niveau, fait entériner la proposition faite par le Chef d’agence et joue le rôle de coordination de l’ensemble du système.

Seulement, par principe d’unicité de gestion, la Direction Générale peut engager une action disciplinaire à l’encontre de tout responsable ou agent, de n’importe quelle agence qui se serait compromis par des actes irréfléchis.
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