Appelé à démissionner et accusé d’avoir trafiqué la liste des prisonniers politiques de l’opposition, le ministre de la Justice et Droits humains, Alexis Thambwe Mwamba, fustige ses détracteurs de la plate-forme Rassemblement et de quelques ONG de défense des droits de l’homme.

« Je n’ai pas inventé cette liste. Elle m’a été remise de manière officielle avec copie au président de l’Assemblée [nationale]. Et nous n’avons traité que cette liste là. Elle a été remise de manière officielle », a affirmé Alexis Thambwe Mwamba, dans une interview accordée mardi 23 août  Radio Okapi.

Il a indiqué qu’il n’a traité que la liste officiellement établie par l’opposition.

« S’ils ont ajouté d’autres choses, c’est après. Toutes les personnes qui sont sur la liste officielle qui a été déposée sont désormais libres. J’ai reçu une liste supplémentaire de 4 noms mais ça ne pose pas de problèmes parce que ces noms sont éligibles aux grâces présidentielles », martèle le ministre.

Quant à savoir pourquoi les prisonniers passés pour libres immédiatement croupissent toujours en prison, Alexis Thambwe Mwamba indique qu’une commission judiciaire travaille pour que tous les bénéficiaires de la grâce présidentielle soient libres.

L'opposition accuse le ministre de n'avoir pas répondu à leurs conditions avant de prendre part au dialogue politique. Le G7 par exemple avait estimé que ces libérations jugées non exhaustives étaient un trompe-l'oeil. Dans sa lettre du 20 août, le Rassemblement a indiqué que sur les 112 prisonniers politiques, seuls 4 ont bénéficié de la mesure de libération provisoire.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top