Le lider maximo tient aux préalables de l’Opposition avant une participation effective aux travaux du comité préparatoire du dialogue en RDC. La libération des prisonniers politiques est, pour tout dire, le nœud gordien de ses exigences. Après leur rencontre avec Edem Kodjo, le groupe international de soutien a conféré avec Tshisekedi qui porte, pour être président du comité des sages du Rassemblement, quasiment toutes les revendications de l’Opposition. La rencontre a eu lieu hier, jeudi 4 août, à Limete. A l’issue de cet entretien, le sphinx de Limete leur a remis la liste de personnalités qu'il considère, lui, comme étant être des prisonniers politiques et ou d’opinion.

Les brûlantes questions autour du dialogue politique ont été abordées. Notamment, la récusation d’Edem Kodjo. La rencontre a duré 2 heures et demie, rapporte-t-on. Cette rencontre, à en croire Saidi Djinnit, Envoyé Spécial de Ban Ki-Moon pour la région des Grands Lacs, visait à encourager les parties prenantes à aller au dialogue. Le Groupe de soutien estime que le temps devient de plus en plus contraignant pour la tenue de ce dialogue. «Compte tenu des échéances prévues par la constitution, il est important que le dialogue s’engage au courant du mois d’août pour que, vraiment, les congolais cheminent vers la création des conditions pour la tenue des élections apaisées comme il a été convenue», a-t-il souligné.

Liste reçue, préalables inchangés

Le Rassemblement a trouvé impérieux de remettre la liste de prisonniers politiques et différentes conditionnalités entre les mains du groupe de soutien à la facilitation. Ce dernier a promis qu’il va les étudier, et réservera, en substance, une réponse appropriée au Rassemblement. «Le Rassemblement a rappelé les préalables qu’il a posés lors de la rencontre de Bruxelles au groupe de soutien à la facilitation. Il s’agit : de la transformation de groupe de soutien à la facilitation en groupe internationale de la facilitation, l’inopportunité d’avoir un comité préparatoire, la décrispation effective de la situation politique par la libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers politiques et d’opinion qui croupissent dans la geôle du pouvoir, l’arrêt de dédoublement des partis politiques», a déclaré Bruno Tshibala.

Kodjo ne partira pas

Quand on parle du groupe de soutien à la facilitation, qu’est-ce cela voudrait dire ? C’est sous cette question que l’argumentaire de Djinnit Saidi a brisé glace et a mis un point, sinon final, aux hypothèses selon lesquelles Kodjo devait faire ses valises. L’envoyé de Ban Ki-Moon à la Région des grands lacs a explicité l’inexorable question du remplacement de l’ex-premier Ministre togolais. Pas question. S’il trouverait des difficultés, selon la résoulution2277, le groupe de soutien est à ses cotés pour mieux faire avancer les choses. Au vu du temps qui reste, changer un autre facilitateur serait procéder à un tabula rasa des avancées conjuguées jusqu’ici. D’où, le groupe de soutien s’attèle à multiplier ses hautes stratégies et ses contacts avec les parties prenantes en vue de les stimuler à créer des conditions propices à la tenue du dialogue. A en entendre même le dire de Bruno Tshibala, l’on peut cerner que la racine principale du blocage resterait la réponse à la problématique des prisonniers politiques et non la facilitation de Kodjo. «La raison d’être du groupe de soutien, c’est précisément de venir aux côtés du groupe de Facilitateur, susciter le climat de confiance pour que les uns et les autres cheminent vers le dialogue», a éclairci Saidi Djinnit.
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