Les journées de lundi 20 et au mardi 21 septembre derniers, ont plongé la population kinoise dans une situation cauchemardesque. Des affrontements intervenus à la suite d’une marche pacifique du Rassemblement ont occasionné de nombreux morts et des dégâts matériels importants. Après les troubles, quelques habitants de la ville-province de Kinshasa ont donné de la voix. Ils interpellent la conscience des acteurs politiques et exigent un dialogue sincère, pour consolider les valeurs républicaines.

Les troubles qui ont émaillé la ville-province de Kinshasa ont eu des incidences graves sur la population, estime un préfet d’une école à l’UPN. «En tant que chef d’Etablissement, je pense que ces troubles vont faire en sorte que le calendrier scolaire soit perturbé. Car, le congé que les élèves observent n’est pas prévu. D’ailleurs, ces violences ont traumatisé les élèves », a-t-il indiqué.

Ce dernier exhorte les politiciens, toutes tendances confondues, à faire recours à l’intelligence et non à la force, qui fait reculer le pays comme durant les années 90. Ce chef d’établissement a ajouté que la voie sacrée, royale, pour décrisper cette crise est le dialogue. « Je ne suis pas d’accord avec l’opposition hors-dialogue. En principe, ils devraient participer à ces assises, pour faire valoir leurs desideratas. Cela devait faire avancer les choses. Peut-être que ces violences seraient évitées. Alors, que propose-t-elle pour le progrès de la Nation», s’est-il interrogé.

Victimes de ces événements malheureux, quelques étudiants de l’Université Pédagogique Nationale ont également exprimé leurs opinions. L’un des étudiants a dit qu’il faut demander aux politiciens d’épargner le pays du chaos. « Nous regrettons ces événements sanglants du début de la semaine. Ils ont fait non seulement des victimes, mais aussi perturbé notre programme. Nous sommes en pleine deuxième session. A cause de cette situation, nous sommes obligés d’interrompre. Sur ce, nous demandons aux politiciens d’éviter le chaos au pays, puisque la population toute entière est innocente de leurs divergences», a-t-il martelé.

Par ailleurs, pas plus que le mercredi dernier, lors de la célébration eucharistique à la cathédrale notre Dame du Congo, en hommage aux victimes des échauffourées de lundi et mardi, le Cardinal Monsengwo a condamné ces événements de violences et demandait à ce que cela ne se reproduise plus.
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