Le groupe de soutien a échangé avec les hauts cadres du Rassemblement sur la problématique du dialogue politique inclusif. C’était hier, dimanche 11 septembre 2016, au quartier général de la Monusco, à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. A l’issue de cette rencontre, il y a lieu de retenir que le Rassemblement a réitéré ses positions en vue de sa participation au dialogue, le vrai, voulu inclusif par tous et par les résolutions de l’Onu. Aussi, il s’est agit, pour cette plateforme de l’opposition de rappeler ses préalables au groupe de soutien. Aucune avancées significatives jusqu’ici, mais il y a encore un peu d’espoir. Il suffit juste de rencontrer les préalables du Rassemblement pour que les choses changent.

C’est une délégation composée des radicaux du Rassemblement qui a échangé avec le groupe de soutien à la facilitation dont Franck Diongo, J-P Lisanga Bonganga, Bruno Tshibala, Jean-Mark Kabund wa Kabund, Ingele Ifoto, Claudel Lubaya pour ne citer que ceux-là. A en croire Bruno Tshibala qui a fait le condensé de cette rencontre, la réunion a porté sur la tenue du dialogue politique en RDC. Il faut noter qu’à l’issue de la réunion, le Rassemblement a rappelé sa position, telle qu’elle est résumée dans les termes de référence qu’il a publiés récemment. A en croire les membres du Rassemblement, les échanges ont été fructueux, la balle est maintenant dans le camp du groupe de soutien à la facilitation par rapport aux préalables posés par l’aile dure de l’opposition politique congolaise. Le Rassemblement tient à ses exigences, c'est-à-dire ses préalables, ont-ils rappelé devant la presse tant nationale qu’internationale. S’il y a évolution du côté du groupe de soutien à la facilitation pour nous permettre d’aller à un véritable dialogue, déclare Bruno Tshibala, il y aura effectivement changement de position.

Pour la délégation du Rassemblement, le vrai dialogue va commencer lorsqu’on aura réglé tous les problèmes posés par lui parce que «nous nous en tenons à un véritable dialogue conformément à la résolution 2277 du Conseil de Sécurité des Nations Unies et à l’accord-cadre d’Addis-Abeba».

Sit-in du 19 septembre 2016

En ce qui concerne les actions du Rassemblement, particulièrement le sit-in du 19 septembre devant les bureaux de la CENI à Kinshasa et en province, Bruno Tshibala, qui parlait au nom du groupe, a souligné que «nous avons donné notre position en ce qui concerne le 19 septembre, ce que le compte à rebours va commencer parce que nous avons donné un préavis à Monsieur Kabila. Donc au 19 septembre, sachez que l’ensemble des actions prévu par le Rassemblement va entrer en action».

Le Rassemblement menace

Le Rassemblement souligne, par ailleurs, qu’il y a des limites dans toutes les démarches. Cela veut dire simplement que si le vrai dialogue ne commence pas dans un futur proche, alors il appellera, une fois de plus, la population sur toute l’étendue du territoire national à se prendre en charge, c'est-à-dire, que les congolais vont prendre leurs responsabilités.

«La libération des prisonniers politiques et d’opinion fait partie des préalables que nous avons posés pour décrisper le climat politique avant d’aller au dialogue politique. Donc, si M. Diomi n’est pas libéré, avec d’autres prisonniers politiques, vous comprenez que les préalables ne sont pas réglés», a-t-il insisté.

Il faut, par ailleurs, noter que pour le Rassemblement, la récusation de Kodjo est irrévocable et Bruno Tshibala a eu à le rappeler.
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