Cette semaine aura été de plus agitée pour les travaux du dialogue présidé par Edem Kodjo, le facilitateur nommé par l’Union Africaine. Lundi 19 septembre 2016, il y a eu report à cause des heurts survenus suite à la marche du Rassemblement. Le lendemain, le mardi 20 septembre, dans un Kinshasa sous tension, la séance quoiqu’ouverte a été suspendue pour 48 heures en hommage aux fils ainsi que filles du pays tombés dans les affrontements entre manifestants et les forces de l’ordre. Entretemps, c’est des départs en cascade qui auront été enregistrés. Notamment, celui de l’Eglise Catholique, suivie par tout un parterre d’organisations de la société civile. Vendredi 23 septembre, jour de la reprise de ces assises, l’Opposition a brillé par son absence. Pourquoi ? Eh bien, pour diverses raisons, elle a, momentanément, suspendu sa participation. Avec la persistance des désaccords à l’intérieur sur le calendrier électoral et l’absence du Rassemblement dont la pression effectuée à l’extérieur continue de prendre de l’ampleur, le facilitateur Kodjo Edem serait, aux yeux de plusieurs observateurs, dans la tourmente.

Le vendredi dernier, inlassable, l’ex-premier premier togolais a fait distribuer le projet d’accord politique final aux participants de la plénière qui s’est tenu, il sied de le dire, sans un seul délégué de la composante Opposition. Vital Kamerhe, présent dans la salle, l’aurait été qu’en tant que Co-modérateur pour des besoins de forme afin de respecter le protocole. L’Opposition campe sur ses positions sur le projet d’accord. ‘’Pas de signature sans dates précises pour les élections ‘’, voilà le maitre mot des délégués de cette composante qui sont rejoint par plusieurs ténors de la société civile. La Majorité Présidentielle et la Commission Electorale Nationale Indépendante forme un bloc qui soutient que le calendrier électoral doit être édifié après le dialogue surement à la fin de l’opération de la révision du fichier électoral. Corneille Nangaa n’a pas fait son exposé tel que prévu par la facilitation. Le président de la CENI devrait être dans la province du Nord-Ubangi où le test pilote du processus d’enrôlement a été lancé dès le 31 juillet 2016.

Kodjo reste optimiste

Il a annoncé vendredi le report, à une date ultérieure, de la plénière sensée clôturer les travaux du dialogue politique. Sur la tribune, Edem Kodjo a indiqué que des contacts et des discussions entre parties prenantes sont nécessaires afin de permettre d’avoir un texte prêt à la signature de tous les participants. « Les consultations continuent, je suis persuadé qu’elles ne dureront pas beaucoup trop longtemps pour que nous ayons un document consensuel sur lequel nous n’aurons plus qu’à apposer nos signatures», a-t-il lâché à la presse. «C’est la raison pour laquelle je suis en mesure de remettre aux groupes le texte de l’accord sur lequel les consultations peuvent s’effectuer à tous égards», a souligné Edem Kodjo avant de promettre la reprise, le plutôt possible, des discussions en vue de conclure le forum. Qui a, sérieusement, été prolongé suite à divers aléas.
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