La messe du Rassemblement a vécu à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. C’était hier, vendredi 9 septembre 2016, en la Cathédrale Notre Dame du Congo dans la commune de Lingwala. Plusieurs personnalités politiques de l’opposition ont pris part à cette grandiose manifestation qui avait comme objectif principal de prier pour la paix et le respect de la Constitution en République Démocratique du Congo. Franck Diongo Shamba, Président a.i. de l’Alternance pour la République était présent. Comme toujours, accompagné d’une foule immense. Interviewé par La Prospérité, cet élu de Kinshasa a ramassé toutes les questions politiques de l’heure. Scotché à la Constitution de la République, Franck Diongo a tenu, avant toute chose, à rappeler aux uns et aux autres que le Rassemblement va défendre la Loi Fondamentale jusqu’aux sacrifices suprêmes, pour faire respecter les instruments juridiques du pays. Parlant de la messe, il a déclaré que la mission principale de cette eucharistie était d’abord de prier pour la paix et le respect de la Constitution au Congo, remercier Dieu qui a fait qu’Etienne Tshisekedi, Président du Conseil des Sages du Rassemblement, soit en bonne santé et puisse continuer à lutter pour un avenir meilleur de congolais. Il s’est agit aussi, souligne le Président du MLP, de penser aux tueries de Beni, c'est-à-dire, rendre hommages aux congolais massacrés. Franck Diongo souligne que le point le plus important de cette messe était d’implorer la grâce de Dieu pour toutes les actions et initiatives en vue du Rassemblement.

A en croire ses propos, l’église catholique s’est limité à la santé d’Etienne Tshisekedi parce qu’elle n’est pas membre du Rassemblement. Mais, au fond de nos cœurs, a-t-il avoué, nous prions pour que Dieu bénisse les congolais qui vont nous accompagner dans la lutte à partir du 19 septembre pour le préavis que nous allons notifier au Président de la République dont le nombre de mandats expire cette année.

Dialogue

Actualité oblige, le Président du Mouvement Lumumbiste Progressiste et Président du Front Anti Dialogue a abordé, également, la question liée au dialogue politique qui se tient à la Cité de l’Union Africaine. A l’en croire : «ce qui se passe au Camp Tshatshi, c’est une affaire de congloméra d’ennemis de la République». Le Président a.i de l’AR est formel : ce qui se passe à la cité de l’UA est un complot contre le peuple et la République. Il a tenu à faire une promesse ferme à l’ensemble de la population congolaise. Notamment, la détermination du Rassemblement à empêcher l’exécution des conclusions qui sortiront de ce ‘‘fameux dialogue’’. Toujours dans le même ordre d’idées, Franck Diongo souligne que le peuple congolais n’est pas concerné par tout ce que les comploteurs décident. «Cela n’a rien avoir avec l’intérêt du peuple congolais, nous on attend le 19 septembre pour notifier à Monsieur Kabila le préavis et réclamer le calendrier électoral. Si le 20 décembre rien n’est fait, le peuple récupéra son pouvoir et placera en alternance celui qui organisera les élections», a-t-il insisté.

La bipolarité de l’approche…

Dans la feuille de route du Rassemblement, l’approche est bipolaire. D’un côté, Edem Kodjo et tous ceux qui se sont réunis avec lui à Béatrice Hôtel. Et, de l’autre, le un camp de vérité, le camp du peuple congolais, composé de ceux qui sont autour d’Etienne Tshisekedi, Président du Rassemblement. «S’il y aura négociation, ça sera entre le camp de l’Hôtel Béatrice que nous considérons comme des Kabiliste et le Camp du peuple congolais incarné par le Président Etienne Tshisekedi », a-t-il fait savoir.

Sit-in devant la CENI

Reconnu pour sa capacité de mobilisation, le Président du MLP a également profité de l’occasion pour lancer un appel pathétique à l’endroit de l’ensemble de la population congolaise pour le sit-in du 19 septembre 2016 devant le bureau de la CENI à Kinshasa et en province. Haut cadre du Rassemblement, Diongo soutient que les actions à mener demandent la détermination et la volonté. Il reste convaincu que les congolais souhaitent assister à l’alternance démocratique au sommet de l’Etat et ce, cette année, pas l’année prochaine.
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