Il avait participé aux travaux du comité préparatoire. Présentement, il est au dialogue. Lui, c’est le Député national Samy Badibanga Ntita. Sa détermination à participer à ce forum est motivée, à l’en croire, non pas par le lucre. Mais, plutôt, parce qu’il est convaincu qu’il faut combattre de l’intérieur, pour chercher autant que faire se peut, à prévenir la crise électorale qui guette le pays. Lundi 5 septembre 2016, il a confié l’essentiel de ses idées aux fins limiers du journal La Prospérité, au cours d’un entretien. ‘’Si nous ne trouvons pas une solution pacifique qu’allons nous faire en toute responsabilité?’’, s’interroge-t-il face à la réticence de certains ténors de l’opposition vis-à-vis du dialogue.

De prime abord, il sied de rappeler qu’il affirme, la main sur le cœur, n’avoir pas trahi le lider maximo et l’Udps. Seulement, il estime devoir combattre le système de l’intérieur. Il n’est pas là pour aider au viol de la Constitution, mais pour veiller à son respect et à l’application stricte des dispositions de la résolution 2277 dans la recherche d’une solution pour le processus électoral.

Le contexte

Le train du dialogue prend de la vitesse. En effet, un coup d’accélérateur a été donné aux travaux. Après la finalisation des listes, le week-end dernier, l’amendement de la feuille de route du dialogue et son adoption, les délégués des composantes devraient, selon le chronogramme établi par la facilitation, passer à des questions plus délicates dont l’examen du processus électoral. Entre-temps, le lancement des travaux s’est tenu sous une tension au sein de la société Kinoise et congolaise. La pêche miraculeuse du Week-end n’ayant rien donné, le Rassemblement avait décrété un lundi sans école, le jour même de la rentrée scolaire 2016-2017. Donc, le problème de l’inclusivité et de la contestation des résolutions de ces assises, par les ‘’gros poissons ‘’ absents, demeurent intacts. Samy Badibanga, Co-modérateur adjoint du dialogue pour le compte de l’Opposition, prenant langue avec des professionnels des médias, a livré l’économie de ses idées.

Ses confessions
‘’C’est une décision qu’il leur appartient. Les discussions continuent. Les contacts sont établis et nous espérons que les amis qui sont à l’extérieur vont comprendre que l’on peut tous y gagner si nous sommes à l’intérieur ‘’, confie-t-il. Si les forces politiques restées en marge de ce processus du dialogue conduit par Edem Kodjo ne changent pas de position pour rejoindre le site de l’Union Africaine, ils vont contester les décisions prises lors de ces assises, soutiennent plusieurs analystes. Samy Badibanga reconnaît la chose mais il affirme que cela relève de la réalité politique. C’est là donc une possibilité. ‘’L’espoir, tout l’espoir du moment est que la crise liée aux élections puisse, absolument, être résolue à travers ces pourparlers dans le respect de la constitution‘’. ‘’Si nous voyons de l’intérieur que les choses ne vont pas dans le sens de ce que nous demandons, c’est-à-dire dans la transparence, dans le respect de la Constitution et du délai constitutionnel pour avoir des élections rapidement, si nous ne pouvons pas obtenir tout ceci, nous allons claquer la porte. Il n’y a pas de gène à ça ‘’, conclut-il.
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