*Mais, elle sera couplée aux législatives nationales et provinciales. Les délégués au Dialogue seront, cet après-midi, au travail. La Composante Opposition politique a, finalement, décidé de reprendre le chemin de la Cité de l’Union Africaine où se tient le Dialogue politique censé ouvrir la voie à des élections apaisées en RDC. Selon le Facilitateur Edem Kodjo, qui a donné la nouvelle au cours d’une conférence de presse hier, mercredi 14 septembre 2016, la Majorité Présidentielle a renoncé à vouloir à tout prix débuter le cycle électoral par les élections locales. Un accord a été trouvé pour que la présidentielle, les législatives nationales et provinciales se tiennent le même jour. Cela signifie que toutes les parties prenantes au Dialogue se sont entendues qu’il n’y aura pas d’élections en 2016. Cela signifie aussi que le fichier électoral de 2011 est définitivement enterré.

Désormais, il faudra attendre que la CENI termine ses opérations d’enrôlement des électeurs pour mettre au point de nouvelles listes électorales fiables. Officiellement, la CENI a besoin d’un minimum de 16 mois et un jour. Plusieurs questions, non des moindres, subsistent même après cet accord Majorité- Opposition. Il reste, par exemple, à définir le nouveau calendrier électoral. Les gens aimeraient, tout de même, savoir les différentes dates auxquelles seront organisés les trois scrutins directs. On aimerait, également, avoir une idée sur la composition de la CENI dont l’Opposition pro-dialogue exigeait une restructuration. S’il ne fait point de doute qu’une période de transition politique va s’ouvrir. Il reste, néanmoins, à déterminer les principaux animateurs des Institutions. Mais, pour la Majorité Présidentielle, la question de la Présidence de la Transition ne se pose pas. L’affaire du maintien du Président Kabila au pouvoir jusqu’à l’installation effective de son successeur élu avait déjà été réglée par un arrêt de la Cour constitutionnelle rendu en mai dernier. Dans les rangs des opposants, il y en a qui estimaient qu’une période de Présidence intérimaire devrait immédiatement s’installer après le 19 décembre 2016, date de la fin du mandat de l’actuel Président de la République. Si les deux parties, c’est-à-dire, le pouvoir et l’opposition pro-dialogue, n’ont pas vidé cette question pendant la pause forcée de deux jours, ça ressemble à une partie remise. Heureusement que le Facilitateur et le Groupe international de soutien sont là, pour concilier les vues en cas de divergences majeures. Par ailleurs, la reprise des travaux du Dialogue en Commissions reprend le jour de la rentrée parlementaire. En effet, c’est ce jeudi 15 septembre que les Députés et Sénateurs vont, à leur tour, reprendre le chemin du Palais du Peuple. Par principe, la session parlementaire de septembre est essentiellement budgétaire. Maintenant que les élections deviennent une priorité, les analystes attendent voir la part du Budget national qui sera alloué au processus électoral. C’est alors que l’on se rendra à l’évidence si les nouveaux délais, définis par les délégués au Dialogue, tiendront, cette fois-ci. La rentrée parlementaire intervient cette année à un moment particulier de l’histoire du pays où la plupart des Députés se battent pour leur propre survie politique. Le peuple, lui, veut vivre en paix. On dit souvent que l’intérêt supérieur de la Nation doit être mis en avant.

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