Elle est à tout dire une composante dans une composante. La diaspora congolaise, car c’est d’elle qu’il s’agit, a annoncé hier, mardi 13 septembre 2016, la suspension de sa participation à la société civile. Mais, elle précise qu’elle reste dans la barque du dialogue. Cette décision a été prise à la suite de la grande réunion de la société civile qui a eu lieu dans un des locaux du bâtiment administratif de la cité de l’Union Africaine. Ses délégués reprochent aux représentants des autres structures de la société civile toute une série de péchés. Notamment, le manque de considération qu’ils affichent à leur égard. Et, aussi, des tentatives sournoises effectuées pour chercher à les étouffer. Ce, alors que le mode de fonctionnement de ce dialogue c’est le consensus et pas le dictat. Par ailleurs, les congolais de l’étranger ont, clament leurs délégués, les mêmes droits et privilèges que tous ceux vivants au pays. Après l’Opposition, la facilitation devrait offrir des bons offices dans la société civile. Puisque, si rien n’est fait, la Majorité Présidentielle risque d’être la seule composante active de ce forum.

Ça chauffe à la cité de l’Union Africaine où se déroulent les travaux du dialogue. Depuis le jeudi 1er septembre 2016, un échantillon de la crème intellectuelle du pays, se retrouve là, jour après jours, pour y chercher des solutions idoines à la crise politico-électorale congolaise. Mais, après plusieurs jours de besognes et à une poignée de jours de la clôture des travaux, la barque court au naufrage.

Les véritables raisons
Si par ce geste la diaspora congolaise jette le pavé dans la mare telle que l’Opposition, il sied de signaler que ce n’est pas pour les mêmes raisons. Au sortir de la réunion de la société civile, ses ténors se sont confiés à la presse nationale et internationale. En outre, dans la soirée, Jean-Pierre Alumba l’un d’entre eux a rédigé un communiqué pour éclairer la lanterne de l’opinion sur leurs leitmotivs. ‘’Il y a une volonté délibérée de la société civile à discriminer la diaspora ‘’, scande-t-il lors d’un échange. Et d’expliquer dans sa déclaration que cette suspension résulte d’au moins deux constats. Primo, le manque de considération des valeurs et intérêts qui justifient sa participation au dialogue de la part de la société civile dont elle fait partie. Secundo, la diaspora, déclare-t-il, soutient le consensus comme mode de décision conformément à la feuille de route de ces pourparlers. C’est le contraire, à l’en croire, qui se passe au sein de la société civile en ce moment. En plus de chercher à convaincre l’Opposition à revenir sur la table des discussions, le facilitateur Edem Kodjo va devoir faire de même pour la diaspora et toute la brochette d’autres individus ainsi que formations qui claquent la porte du dialogue.
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