*Dans sa lettre référencée n°6339/D.023/42659/PGR/SAK/2016, dont une copie a été transmise à Franck Diongo Shamba, le Procureur Général de la République, M. Flory Kabange Numbi, a demandé au Commissaire Général Adjoint de la Police Nationale Congolaise chargé de la Police Judiciaire, de mener des investigations sur ladite plainte contre l’Etat Congolais, Evariste Boshab, Henri Mova Sakanyi, Pius Muabilu, Papy Tamba, Claude Mashala et Yves Kisombe. Après ces investigations, le PGR attend le rapport, dûment documenté et détaillé, pour passer à une nouvelle étape, dans le cadre de la suite de la procédure judiciaire, telle que reconnue et définie dans les lois de la République.

Avec cette réaction rapide du PGR, le MLP, loin de se faire justice, considère, néanmoins, qu’il a gagné-là, une première manche de la bataille. Car, dans sa démarche, il fallait que la procédure soit ne serait-ce qu’engagée contre les présumés auteurs de ces crimes afin qu’ils soient jugés et condamnés et qu’ils puissent, en définitive, payer de leurs actes.

Il y a lieu de rappeler, ici, que Franck Diongo avait porté plainte pour violation des domiciles, crime contre l’humanité par des actes de destruction, incendie volontaire, destruction méchante et atteinte aux droits garantis au particulier, vol et pillages, etc.

Pour lui, en effet, il s’agissait d’un test de bonne foi pour le PGR qui devrait, logiquement, dire le droit, en poursuivant et condamnant les auteurs des actes de vandalisme commis, en marge de manifestations pacifiques de l’Opposition.

Sur la même lancée, le MLP avait ouvert un registre de doléances de la population pour identifier les morts, les disparus et les personnes arrêtées ou détenues, tout en soutenant, par la même occasion, le trois jours de deuil national décrété par le Rassemblement des Forces Politiques et Sociales Acquises au changement, sous la bannière d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, Président du Comité des Sages de l’Opposition, une méga-structure née des cendres du Conclave de Genval, en Belgique.

Nouvelle escarmouche

Hier, alors le MLP rendait encore ses derniers hommages aux morts, il y a eu un accrochage entre les militants et la police qui voulait enlever les images des victimes. Heureusement que la Monusco a atterri sur le lieu, pour calmer le jeu. Pour le MLP, il s’agit-là, une fois de plus, d’une preuve d’actes de provocations. «Nous sommes convaincus que notre Président Franck Diongo est toujours en danger de mort », a dit un militant de ce parti.

Levée des corps

Dans le même ordre d’idées, le Président du MLP a, après avoir été saisi par les familles des victimes, adressé une lettre au Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa, André Kimbuta pour obtenir la levée des corps des victimes de ces manifestations dans les différentes morgues de la capitale. Donc, le MLP attend impatiemment la réaction du Gouverneur pour que les familles récupèrent ces corps en vue de leur inhumation.
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