La clôture du Dialogue politique national est programme pour ce samedi 17 septembre 2016. Après avoir trouvé un accord sur la séquence des élections, les parties prenantes attaquent d’autres points devant figurer dans l’accord politique annoncé. Il se trouve cependant que l’UDPS et le Rassemblement rejettent déjà les résultats de ce forum.
Jean-Marc Kabund-a-Kabund, secrétaire Général de l’UDPS s’est confié ACTUALITE.CD
Il se remarque que les partenaires internationaux continuent à appuyer le Dialogue qui se tient à la Cité de l’Union africaine…
Tous nos partenaires exigent un véritable dialogue. Ils sont inquiets par rapport à l’issue de cette crise, par rapport à ce monologue qui se tient en l’absence de Tshisekedi et du Rassemblement. Il y a des préalables pour arriver à un dialogue qui va déboucher sur un accord politique qui ne va pas énerver notre constitution et notre peuple. La population n’est pas derrière ceux qui sont à la cité de l’Union africaine.
Il se trouve que le Groupe international de soutien à la facilitation continue à soutenir le Dialogue de la Cité de l’Union africaine.
Ils sont conscients que les résultats de ce monologue n’engageront pas toute la nation. Ils le savent. Il ne faut pas oublier également que c’est la diplomatie. Ils comprennent le risque que le pays en cours s’ils ne font pas recours à nous pour mettre les choses en ordre. On comprend la difficulté de la communauté internationale sur le cas Kodjo que nous avons récusé et qui a été choisi par la même communauté internationale. Cependant, je crois qu’on finira par se mettre d’accord sur un dialogue inclusif qui permettra de parler de l’avenir de ce pays et non de l’avenir de Kabila.
Vous vous montrez intransigeants et n’envisager même pas une concession…
Le pacte républicain signé à Sun city ne fera l’objet d’aucune concession. On l’avait dit. Nous sommes clairs à ce sujet. Nous ne négocierons jamais sur ça. Kabila n’avait jamais gagné la guerre. Pour ce pacte républicain, il y a des gens qui ont fait des concessions dans ce pays. Kabila n’était pas le plus fort, même aujourd’hui il n’est pas le plus fort. On a concédé une fois pour toute. Il a fini son deuxième mandat et c’est terminé. Nous pouvons dialoguer sur l’organisation des élections, la sécurisation du processus électoral, mais pas sur l’avenir de Kabila. Son sort est déjà réglé par la constitution.
S’achemine-t-on vers la mise en commun entre de la feuille de route du Rassemblement et les résultats du Dialogue qui se tient à la Cité de l’Union ?
C’est notre vœu. Si le groupe de soutien peut examiner les deux feuilles de route et tirer les points de convergence et amorcer des discussions sur les points de divergence, il n’y a pas des problèmes. Cependant, il y a des lignes à ne pas franchir.
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