Ces trois personnalités (André-Alain Atundu, Shé Okitundu et Alexis Thambwe Mwamba), des Bonzes de la Majorité présidentielle tiennent coûte que coûte occuper le poste de futur ministre des Affaires étrangères. Il suffit d’observer et de bien scruter leurs comportements surtout leurs sorties médiatiques pour s’en rendre compte. Pour eux, l’actuel ministre des Affaires étrangères, Raymond Tshibanda ne fait pas assez. Il n’est pas toujours dans la défensive pour défendre les intérêts de la RD-Congo lorsque celle-ci est attaquée par des capitaux occidentaux.

C’est dans ce contexte qu’Alain-André Atundu, ancien Ambassadeur de la République du Zaïre à Kigali, au Rwanda sous Mobutu s’est bombé les torses tôt dans la matinée du jeudi 22 septembre 2016 à travers les médias de critiquer le Chef de l’Etat français, François Hollande, qui du haut de la tribune des Nations-Unies, à New-York, aux Etats-Unis, n’a pas hésité à tirer à boulets rouge sur le régime Kabila. Dans les salons huppés de la capitale, les deux autres personnalités de la Majorité présidentielle (Shé Okitundu et Alexis Thambwe Mwamba) ne cessent de vilipender Tshibanda.

Pour voir que, l’actuel ministre des Affaires étrangères est pratiquement en désaccord avec Kabila suite aux intox de la part de ses pairs de la Majorité, il n’a pas fait le déplacement avec Joseph Kabila à New-York. Or, en temps normal, un Chef de l’Etat ne peut se rendre à une aussi importante réunion comme des Nations-Unies sans son ministre des Affaires étrangères qui peut lui caler des rendez-vous. Chacun des trois personnes qui veulent la place de Tshibanda avance chez Kabila ou dans son entourage ses qualités. Pour André-Alain Atundu, il avance qu’il a été Ambassadeur sous Mobutu et a accompli des missions et envoyer des câbles pertinentes à Kinshasa.



 Le second, Shé Okitundu raconte qu’’il a été parmi les meilleurs ministres des Affaires étrangères que la RD-Congo a connu. Et le dernier, Alexis Thambwe Mwamba estime que son aura peut jouer devant n’importe quelle autorité. Alors que les travaux de la Cité de l’Union Africaine où des postes seront distribués n’ont pas encore pris fin, dans le rang de la Majorité Présidentielle, c’est déjà des coups bas qui sont enregistrés.

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