La Nouvelle Société Civile Congolaise, en sigle NSCC, suspend momentanément sa participation au Dialogue national inclusif. Sa décision est consécutive à ce qui est arrivé à son siège social. Un commando se serait introduit dans ses installations dans la nuit du 19 au 20 septembre 2016. Une tôle en éternité saccagée, plafond perforé, logette de la Snel court-circuitée, provoquant du coup l’incendie du bâtiment. Jonas Tshiombela, le leader de la NSCC, constate, par ailleurs, avec regret la perte en vies humaines. Partant, il présente les condoléances les plus attristées aux familles éprouvées. ‘‘Nous sommes touchés parce qu’il s’agit de Droits de l’Homme qui n’ont pas été respectés’’, a-t-il déclaré. Jonas Tshiombela a, en outre, déploré les dégâts matériels importants causés par l’intolérance et les émotions.

Le commando qui a incendié les états-majors de partis politiques à travers la ville de Kinshasa, dans la nuit du 19 au 20 septembre 2016, n’a pas épargné les installations de la Nouvelle Société Civile Congolaise. Cet incendie arrive, affirme Jonas Tshiombela, au moment où la Nouvelle Société Civile Congolaise s’apprêtait à évaluer le travail abattu au niveau de la Société civile pendant cette période où les Congolais sont réunis au Dialogue pour apporter la solution aux problèmes des élections qui se posent en RDC.

‘’Nous avons travaillé durement pour tirer notre responsabilité dans la direction de la paix.

Dans sa restitution des faits, il rapporte que ses bureaux n’ont pas été attaqués le jour de la manifestation. ‘’La nuit nous avons l’impression qu’une opération punitive a été enclenchée. Elle est passée dans les sièges de Partis politiques y compris le siège de la Nouvelle Société Civile Congolaise où nous avons trouvé que la toiture a été saccagée en même temps que le plafond. Ce commando a court-circuité la logette de la Snel et les bureaux ont pris feu ».

Question. Quel a été l’objectif et qu’est-ce qu’on nous reproche ?

‘’Nous sommes au Dialogue parce que nous pensons que c’est une voie royale pour cimenter la paix dans notre pays. Nous avons encouragé les uns et les autres pour que l’on puisse prendre en compte les revendications de nos compatriotes qui ne sont pas au Dialogue dans le cadre de l’inclusivité et d’avoir le succès du Dialogue’’, a déclaré Jonas Tshiombela inconsolable. Est-ce ce que nous sommes en train de payer actuellement ? S’est-il interrogé.

Pour tous ces faits : ‘’la NSCC revoit sa participation à ce forum. Nous suspendons notre participation au dialogue. La NSCC ne va pas entrer dans un système du Dialogue que nous voulons tous inclusif et être en insécurité permanente. Donc nous suspendons momentanément notre participation au Dialogue et la poursuite de notre participation est liée à l’évaluation de ce qui est arrivé à la NSCC. Nous sommes des victimes injustes et nous demandons des explications’’, a-t-il annoncé au cours d’un point de presse tenu dans les ruines du siège de la NSCC.

Voilà que nous sommes en insécurité pour arriver à notre lieu de travail, s’indigne-t-il, avant de réclamer des justifications à la situation déplorable survenue dans ses bureaux situés sur l’avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu.

Il rappelle que la manifestation du Rassemblement a été acceptée par le Gouverneur de la ville de Kinshasa. Il a fallu tout simplement un encadrement des manifestants jusqu’à leur lieu de rassemblement comme convenu. ‘’C’est curieux que la manifestation se soit passée dans les conditions que nous avons tous suivi avec morts d’homme, dans le rang des manifestants comme dans celui de la Police nationale congolaise’’.
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