Il faut préserver les acquis positifs dans le pays. Rien ne sert de détruire pour régresser. Les congolais, peu importe leurs couleurs politiques, doivent être des artisans de la paix et du développement du Congo-Kinshasa. Ce sont là, les grandes idées avancées par Géneviève Inagosi en réaction aux événements survenus en marge de la marche du Rassemblement. Elle les a confiées hier, mardi 20 septembre 2016 au cours d’une interview. Ancienne ministre du genre, famille et enfant, député élue du NAD et l’une des délégués de la Majorité Présidentielle au dialogue, politique, elle l’est à plus d’un titre. Mais, elle se veut aussi femme et mère. Et, en ces qualités, Géneviève Inagosi estime que les divergences entre politiciens se doivent d’être résolues par des voies politiques qui excluent perte en vies humaines et matérielle. Le dialogue en cours à la cité de l’Union Africaine est, selon elle, un cadre par excellence pour aplanir ses divergences. Faire autrement, c’est privilégier le chaos.

La Ville-Province de Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo, a, le lundi 19 et mardi 20 septembre, connu une ambiance singulière. La population, sur ordre du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, est descendue dans les rues de Kinshasa, lundi dernier, comme ailleurs à travers le pays pour déclencher le préavis donné à l’actuel chef de l’Etat et, aussi, faire des sit-in aux bureaux de la CENI dans les principales villes du pays. A Kinshasa, le sit-in a été muée en marche pacifique qui devait se terminer par un meeting. Le Gouverneur de la Ville ayant décrété la commune de Gombe, où se trouve le siège de la Commission Electorale Nationale Indépendante -CENI-, comme étant inviolable. Pour l’encadrement de la marche, des itinéraires et d’autres mesures ont été concoctées par le premier citoyen de Kinshasa. Ce, de concert avec les leaders du Rassemblement. Mais, cet événement a pris une autre tournure. Morts de civils, des éléments de la police, destructions et pillages ont été enregistrés cela de telle sorte que Kinshasa a continué de garder des traces perceptibles de ces échauffourées hier, mardi.

Le cri de cœur d’Inagosi

‘’Nous avons appris ce matin que des élèves auraient été tués. C’est inadmissible. Avant tout, l’on est tous des parents, des responsables. Quelle revendication politique pousse au pillage, à la destruction même des écoles. C’est triste ‘’, constate Géneviève Inagosi. Ceux qui appellent les jeunes Kinois à agir de la sorte, à sortir semer la mort et la désolation mais aussi à se poser comme candidat à la mort gardent leurs propres enfants en sécurité. Ce n’est pas juste. Le peuple doit ouvrir l’œil et mettre à nue la politique politicienne de ces derniers, soutient-elle. Pour éviter tous ces troubles qui génèrent le chaos, le dialogue reste ouvert à tous. Qu’ils viennent chercher une solution qui privilégie la paix, clame Inagosi Géneviève. Comment pousser les enfants des autres à se faire tuer alors que les siens sont en Europe ? Comment encore pousser à la destruction des écoles pendant que les siens étudient calmement dans les meilleures conditions qui soient dans les meilleurs écoles et universités du monde ? S’est-elle, avec beaucoup d’appréhension, interrogée. Ces jeunes participent à leur propre freinage. Les rejetons de ces politiciens sont, par leurs parents, préparés à diriger demain et eux, faute de s’être préparés, risque d’être à la traine. C’est l’heure de s’inscrire dans le développement du pays pour tous les congolais. Les politiques restés en marge du dialogue doivent de toute urgence saisir la main tendue du Chef de l’Etat qui, en appelant et convoquant le dialogue, veut que les fils et filles de la RDC se mettent ensemble pour réfléchir sur la manière de régler la crise électorale. Mais, en plus, de projeter un avenir radieux pour le Congo.
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