Président de l’Union Nationale des Nationalistes –UNANA- et membre du Conseil des sages du Rassemblement, William Mishiki Buhini réagit aux questions d’actualités en RDC. Particulièrement sur les événements malheureux du 19 et 20 septembre 2016. Non. Il ne faut pas que la crise politico-électorale actuelle puisse embraser le pays. C’est là, le cri de cœur de ce patriote. Pour trouver une solution à ladite crise, l’homme lance un appel au Président Kabila. Il lui demande, en clair, de chercher à rencontrer, sans intermédiaire, le lider maximo, Etienne Tshisekedi. Ce n’est que par un échange au sommet entre les deux, directement, que la voie à un vrai dialogue peut être trouvée. Il a confié ses idées au cours d’un entretien avec La Prospérité.

La crise politique congolaise est en train de prendre des tournures vertigineuses. Les enjeux aidant, la tension n’aura de cesse d’augmenter à l’approche des dates à problème. Ainsi, les voix se lèvent-elles à travers le monde, pour proposer des recettes à même de mettre fin aux affrontements des rues entre les manifestants de l’Opposition et les forces loyalistes du régime en place.

Au cours de cet entretien avec votre quotidien, Willy Mishiki, tout en condamnant avec la dernière énergie la flambée de violences enregistrées lors des événements du 19 et 20 Septembre dernier, propose une rencontre entre le Président de la République et le Président du comité des sages du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Etienne TSHISEKEDI. Car, en effet, dit-il : « l’actuelle crise politique faisant déjà couler le sang des congolais suite à la méfiance mutuelle entre les acteurs politiques majeurs, oblige le Président Kabila, indépendamment de ses intérêts politiques et de la volonté de sa famille politique, de chercher à rencontrer Etienne Tshisekedi. Cela, sans passer par des intermédiaires. Par cette voie, croit-il, il sera trouvé un compromis politique».

Parlant des préalables du Rassemblement, Mishiki juge que seuls dix pourcent des prisonniers politiques répertoriés sur la liste présentée par le Rassemblement ont été libérés. La chose ne permet pas de créer un climat de confiance mutuelle qui favorisera un franc dialogue politique entre les fils et filles de ce pays.

Le président de l’UNANA poursuit : « le Président de la République sera tenu pour responsable de tous les dérapages enregistrés dans cette crise en tant que garant de la Constitution congolaise, Magistrat suprême et Premier citoyen de ce pays, s’il ne veut pas amener son peuple à un compromis‘’. Et de poursuivre que s’il s’inscrivait dans la quête d’un vrai compromis, en voyant Tshisekedi, il en sortira plutôt grand.

«J’en appelle au dépassement de la classe politique, un compromis est mieux que la violence dont le pays n’a pas besoin en ce moment et le président de la République est le mieux placé pour ce dépassement politique indépendamment des intérêts…».
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