Le chef de l’Etat et le leader du Rassemblement devraient donner suite aux nombreux appels à un forum plus représentatif par un contact direct ou via leurs délégués comme ce fut le cas lors du pré-dialogue en Espagne et en Italie.

On ne compte plus les voix qui en appellent à un dialogue beaucoup plus représentatif. Du Pape François aux membres du Comité de soutien, en passant par la CENCO, des Ongs de la Société civile, une expression revient tel un leitmotiv : Dialogue réellement inclusif. C’est que, quelque part, dans leur format actuel, les assises de la Cité de l’UA, sont encore loin d’être suffisamment représentatives. Plus particulièrement l’absence du Rassemblement piloté par Etienne Tshisekedi est perçue comme un déficit d’inclusion.
L’implication de l’Opposition post Genval apparaît donc comme un gage de représentativité du Dialogue du côté des Opposants. C’est pourquoi pour garantir la réussite de ce forum, il serait hautement indiqué que les deux protagonistes les plus en vue de la crise politique à savoir le président Kabila et le leader de l’UDPS dialoguent. Ou à tout le moins, le font par leurs délégués interposés comme cela a été le cas lors du pré-dialogue tenu en Espagne (Ibiza) et en Italie (Venise).
La rencontre entre les deux personnalités est d’autant plus nécessaire que l’alternative au Dialogue est ce saut dans l’inconnu qui peut déboucher sur ce scénario catastrophe très redouté.
Au demeurant voir le chef de l’Etat et le principal opposant dialoguer au nom de l’intérêt supérieur du pays ne devrait même pas constituer un événement. Dans les pays dits de vieilles traditions démocratiques, il est habituel d’assister à des rencontres républicaines entre le président de la République et le principal figure de l’opposition chaque fois que c’est nécessaire. Or, dans le cas d’espèce Rd congolais, tout le monde s’accorde que l’intérêt du pays demanderait que tous les acteurs politiques se parlent. Quoi donc de plus normal que les deux personnalités prêchent par l’exemple. C’est une conséquence logique de l’esprit du pré-dialogue.
C’est sans doute le prix à payer pour un dialogue qui conduirait à des élections crédibles dans un climat apaisé. Car, d’une part, rien ne saurait se faire sans le consentement du chef de l’Etat, lui qui détient l’impérium du pouvoir, en plus du fait qu’il est l’autorité morale de la Majorité présidentielle. D’autre part, imaginer un consensus sans Etienne Tshisekedi serait aussi illusoire. D’abord parce que Etienne Tshisekedi incarne mieux que quiconque l’opposition congolaise. Ensuite, d’un point de vue parlementaire et non parlementaire, l’UDPS est sans conteste, la première force politique de l’Opposition. Enfin, le Sphinx de Limete est le porte-étendard du Rassemblement.
Cette implication des deux parties s’avère aujourd’hui plus qu’importante pour aboutir à la cohésion et à la paix sociale. C’est dans cette optique que des voix s’élèvent pour appeler les différents partenaires à se mobiliser pour favoriser ce climat de dialogue et de collaboration en vue de l’intérêt général du peuple congolais, comme le désire ardemment le Pape François.
Le souverain pontife a répété son crédo lors de l’audience qu’il a accordée au numéro un congolais.FDA


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