*Dépôt auprès de la Cour Constitutionnelle de la requête sollicitant le report de la convocation de l’électorat pour le scrutin présidentiel en RD. Congo. La requête a été réceptionnée par le Greffier en chef de la Cour Constitutionnelle.

Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Corneille NANGAA YOBELUO, accompagné de tous les Membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante, se sont rendus dans la matinée de ce samedi 17 septembre 2016 à la Cour Constitutionnelle afin d’y déposer la requête sollicitant le report de la convocation de l’électorat pour l’élection présidentielle.

Au sortir de l’audience, le Président de la CENI s’est exprimé en ces termes : «L’Assemblée plénière de la CENI est venue ce matin à la Cour Constitutionnelle à la suite de la Plénière qu’elle vient de tenir en vue d’évaluer et d’examiner les questions électorales liées à la situation politique telle qu’on la constate aujourd’hui. La plénière a donc observé et voté que dans son calendrier global, publié en février 2015, il était prévu la convocation du scrutin pour l’élection présidentielle, le 20 septembre. Il se fait, entretemps, que la Plénière a constaté qu’elle est en train de constituer justement l’électorat avec la révision du fichier électoral. Ce travail étant en cours, la Plénière s’est vue dans cette impasse et s’est référée à la Haute Cour, quant à ce».

Auparavant, les 13 Membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante se sont retrouvés sous la présidence de Corneille NANGAA YOBELUO en Assemblée Plénière, au siège de la Centrale électorale, ce samedi 17 septembre 2016 à 6h30’ pour évaluer et examiner les questions électorales. Le Secrétaire Exécutif National de la CENI, Me Ronsard MALONDA ainsi que le Directeur de Cabinet et ses adjoints ont été invités à cette grande réunion.

Counterpart sensibilise des étudiantes sur le « Rôle des jeunes femmes » dans le processus électoral

Le vendredi 16 septembre 2016, Counterpart a offert un cadre de discussion aux étudiantes des universités de Kinshasa. C’était dans la grande salle des Personnes vivant avec handicap sur l’avenue des Huileries sous la facilitation de Me Pélagie IBEKA. La modération était assurée par Mademoiselle Marie Paule BONKEKA, Vice-présidente de la Dynamique Femme de l’Université Catholique du Congo (UCC), association estudiantine qui a organisé ce forum citoyen avec l’appui technique de Counterpart et le soutien financier de USAID et UKAID. Le forum a connu la participation d’étudiantes de l’Université Catholique du Congo (UCC), de l’Université Protestante au Congo (UPC), de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), de l’Institut Supérieur de Commerce (ISC), de l’Université de CEPROMAD, de l’Université Pédagogique Nationale (UPN), de l’Université libre de Kinshasa (ULK), de l’Université Révérend KIM, et de l’Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe (ISP).

Le thème choisi, à savoir : «Rôle des jeunes filles dans le processus électoral en RDC » est approprié pour créer l’espace idéal qui permet aux jeunes filles des Universités et Grandes Ecoles de Kinshasa de réfléchir ensemble sur leurs droits et devoirs dans processus électoral et pour s’impliquer davantage dans les grandes questions en discussion sur l’avenir de la RD Congo. Me Pélagie IBEKA a pris la mesure de cet évènement de haute portée citoyenne et a conduit le débat vers l’importance de la participation de la citoyenne à la vie politique de son pays, surtout en ce moment où les uns et les autres cherchent les voies et moyens pour sortir le pays de l’impasse qui se profile à l’horizon. Revenant sur les acteurs de la vie politique et leurs contributions respectives à la consolidation de la démocratie, Me IBEKA a insisté sur l’ère du temps, où la politique n’est plus seulement l’affaire des hommes tandis que la maison serait le royaume des femmes. La politique, c’est d’abord et avant tout le propre de l’humain vivant en société. La politique, c’est d’abord et avant tout l’affaire de nous tous, homme comme femme. Les gouvernants, eux, ils viennent en second, comme des instruments garantir la propriété, la tranquillité et la sécurité dans le but ultime de maintenir le vivre-ensemble harmonieux de la société dont ils ont la charge.

Cette belle occasion d’exploration des questions essentielles de notre appartenance à la société congolaise et de notre responsabilité commune les unes envers les autres a permis non seulement d’avoir une meilleure intelligence du processus électoral, mais aussi de répondre à une préoccupation de Counterpart de voir les filles, faisant partie de l’intelligentsia de ce pays, impliquées, sans aucune discrimination, dans la vie politique et de participer au développement intégrale et inclusif de ce pays.

L’exposé a clôturé en rappelant aux participantes la nécessité de suivre des modèles de leadership féminins pour capitaliser les acquis en termes de droits des femmes inscrits dans les instruments juridiques internationaux, sous régionaux et nationaux. Les participantes ont découvert avec intérêt qu’il existe plusieurs manières de participer et de contribuer à la vie politique du pays. La jeune femme peut être électrice, candidate, agente électorale, observatrice électorale, témoin de parti politique, éducatrice électorale, membre ou leader d’association, membre ou présidente de parti politique… Les participantes ont souhaité que de tels évènements se multiplient pour permettre à tous les mouvements de jeunes dans les communes et quartiers de s’imprégner de l’évolution du processus démocratique en RDC.

Mlle Françoise KITENGE, Présidente de Dynamique Femme UCC a, pour sa part, remercié ses consœurs pour avoir fait le déplacement et pour avoir contribué efficacement au débat sur la place de la jeune fille dans le processus démocratique en RDC.

Source : CENI
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