Assis au premier rang et coiffé de son chapeau légendaire, Étienne Tshisekedi a retrouvé la cathédrale Notre Dame du Congo quatre ans après. Tout comme Marin Fayulu, Freddy Matungulu ou encore Franck Diongo, également présents dans le temple.

« Nous avons prié pour la paix pour notre pays et nous avons demandé à Dieu de nous accompagner dans toutes les démarches pour que nous puissions prendre les bonnes décisions le moment venu», a expliqué Freddy Matungulu, président de Congo na Biso à CAS-INFO.

Réputée radicale et prête à l'affrontement, cette frange de l'opposition, la plus importante de l'échiquier politique congolais entend passer un message d'apaisement.

Mais cette prière risque très vite de révéler un calme avant la tempête. Alors qu'à la cité de l'OUA, la Majorité insiste qu'il n'est plus possible de tenir les élections dans les délais constitutionnels et que les élections locales devraient être priorisées au détriment de la présidentielle.

Le Rassemblement conteste ce dialogue et plaide désormais pour des nouveaux pourparlers censés être beaucoup plus inclusifs et susceptibles d'aboutir à l'Alternance au pouvoir.

En attendant, une course à la montre est engagée. Le 19 Septembre 2016, date symbolique de la convocation de l'électorat par la CENI risque d’être celle de toutes les attentions. L'opposition réfractaire au dialogue appelle les congolais à manifester ce jour là devant la CENI et les ambassades congolaises à travers le monde.

Pas sûr que le pouvoir laisse faire. Après le Saint Esprit, les esprits humains risquent vite de s'échauffer.

m.cas-info.ca

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