Selon les informations obtenues des sources judiciaires ce matin, le Parquet et la Cour suprême de justice auraient décidé de juger en flagrance ou urgence l’opposant Moni Della.
« Un scandale judiciaire », dénoncent les avocats du président de Conade, condamnant le fait que leur client a fait l’objet d’une détention hors délai légal à la Coordination nationale de la Police judiciaire, soit du 19 au 27 décembre 2016.
Arrêté le 19 décembre à Kinshasa en pleine marche du Rassemblement, l’ancien vice-ministre à l’Information Moni Della, est le frère aîné de Salomon Kalonda Della, bras droit du candidat déclaré à la présidentielle Moise Katumbi.

Après avoir transféré Moise Moni Della mardi au Parquet général de la Gombe, après «avoir dépassé le délai légal de détention à la Coordination nationale de la Police judiciaire», le Régime a fait ce que ses avocats espéraient: «se comporter comme le Régime le fait depuis un certain temps contre tous les proches de Moise Katumbi, candidat déclaré à l’élection présidentielle».
«On accuse l’Opposant Moni Della d’être à la tête des pillards qui auraient saccagé la ville pendant la marche interdite de l’Opposition le 19 septembre 2016. On lui reproche également des critiques exagérées contre le Président Kabila dans ses lettres ouvertes. C’est indéniable. Nous assistons au début d’un procès politique», s’est écrié mardi devant le Parquet général de la Gombe l’un des avocats qui ont accompagné Moni Della, président de CONADE, un parti membre de l’Alternance pour la République -AR-, une plateforme électorale alignée derrière la candidature de Moïse Katumbi à la prochaine présidentielle.
Quand certaines sources laissent entendre que l’opposant pourrait être transféré au Centre pénitencier et de rééducation de Kinshasa -CPRK- dès ce mercredi, la défense fustige les irrégularités dans la procédure et les violations de la loi en même temps qu’elle dénonce la brutalité dont Moni Della a été l’objet.
Arrêté le 19 septembre 2016 dans la foulée de la marche pacifique du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, Moni Della traine encore sa jambe gauche à cause des violences subies, accusent encore ses avocats.
YA KAKESA
AFN

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