Il est dans l’œil du cyclone. Hier, jeudi 8 septembre, pour la deuxième fois, Corneille Nangaa était convoqué à la tribune de l’assemblée plénière du dialogue. Il devait répondre aux préoccupations des politiques soulevées par rapport à sa dernière présentation des schémas de sortie de crise pour organiser des élections. Mais, au-delà, conformément à la feuille de route de ces assises, le numéro un de la Commission Electorale Nationale Indépendante a éclairé avait la tâche d’éclairer la lanterne de l’assemblée sur les séquences des élections. En clair, par il a étalé les options de priorisation des élections. Faut-il commencer par la présidentielle ou par les locales ? A cette question, l’homme s’est limité à donner les contours juridiques et techniques de faisabilité qui se réduisent en trois choix. La première, prévoit les élections législatives provinciales et locales en premier, suivies des indirects y afférant, présidentielle et législatives nationales en second (séquence du dernier calendrier publié par la CENI le 12 Février 2015). La seconde, la Présidentielle et législatives nationales en premier, législatives provinciales et locales en second, suivies des indirects y afférant (séquences expérimentées en 2006 et 2011 qui ont conduit à des arriérés de certains scrutins). Et, pour sa part, la dernière, recommande tous les scrutins directs le même jour, suivis des indirects y afférant. C’est là, la séquence techniquement contraignante. Cas survenus en Zambie qui ne dispose que d’une superficie de 752,618 km2 et le Kenya avec 581,309 km2. Eux l'ont essayé et en garde un souvenir amer, d’après la CENI. Après sa présentation aux travaux, Nangaa Corneille s’est confié à la presse en soutenant que la balle se trouve, désormais, dans le camp des politiques et acteurs de la société civile présente au dialogue. Cliquez ici pour lire l’intégralité du document de la CENI portant explicitation de ces trois scénarios.


LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top