Il y a eu reprise des travaux du dialogue hier, vendredi 30 septembre 2016, à la cité de l’Union Africaine. L’Opposition était là. Et, l’Eglise Catholique non. Une fois de plus, le face-à-face entre Nangaa et l’assemblée plénière du dialogue sur la question du chronogramme des élections a été reporté. Ce, parce que l’homme se trouvait en dehors du territoire national. Sauf imprévu, ce sera chose faite aujourd’hui, samedi 1er octobre 2016. Dès 11 heures, Corneille Nangaa, le président de la CENI, va être à la barre pour aborder la question qui divise jusqu’à présent au dialogue. Il s’agit de la date précise des élections. A quand les prochaines élections ? Est-ce pour Novembre 2018 comme indiqué par Norbert Basengezi depuis l’Afrique du Sud? Faut-il attendre après la fin de ces assises pour être fixé ? Voilà, en quelques mots, comme en mille, les préoccupations auxquelles il va devoir répondre. La signature de l’accord final de ces pourparlers dépend du consensus qui sera trouvé autour de ces dernières. Un groupe de travail restreint est à l’œuvre désormais.

Après presqu’un mois de travail, le dialogue ne s’est pas encore clôturé. Initialement, c’est un délai de 15 jours qui avait été fixé. Car, disaient certains politiques, il était impérieux d’avoir toutes les options sur le déblocage du processus électoral avant le 19 septembre date de départ du décompte, constitution oblige, de la convocation du corps électoral pour la tenue des élections. Surtout, la présidentielle, l’élection la plus contraignante aux yeux des dispositions de la loi des lois du pays. Mais, les choses continuent de trainer les pieds quoiqu’il ait des avancées quant à l’option de la refonte du fichier électoral et, aussi, de l’ordre des scrutins.

Groupe de travail restreint

Durant la brève séance tenue hier par le Facilitateur Edem Kodjo, il a été décidé la mise sur pied d’un groupe restreint de travail pour harmoniser les divergences et convergences entre les composantes sur le projet d’accord distribué le week-end dernier. C’est donc une équipe constituée de 15 délégués dont 5 de la Majorité Présidentielle et autant de l’Opposition, 3 de la société civile et, enfin, 2 pour le compte des personnalités. Outre les mesures de garde-fous souhaitées tant par l’Opposition que l’Eglise Catholique, c’est les questions liées aux dates de début et fin des différents étapes du processus électoral qui divisent.

No date, no signature

Sans date, pas de signature. C’est là, la phrase assassine lancée par Vital Kamerhe et ses compères de l’Opposition. Nombre des ténors de la société civile ont souscrit à cette ligne. L’Eglise Catholique quoiqu’à présent à l’extérieur reste aussi dans cet ordre d’idée. Pour ce bloc, le dialogue a pour but ultime de donner au peuple le jour, l’heure, le mois, où il y aura alternance démocratique en République Démocratique du Congo.

Prérogative de la Centrale Electorale

Le calendrier électoral est une des prérogatives de la centrale électorale. Par ailleurs, il faut du temps, contraintes techniques et autres paramètres, obligent pour l’édifier. Donc, aux dernières novelles, la CENI prêchait avec ferveur que le chronogramme des élections soit érigé après le dialogue. Certaines voix allaient jusqu’à soutenir qu’il n’était possible de le faire, objectivement, qu’après la fin de la révision du fichier électoral. La Majorité Présidentielle partage nombre de ces avis. Dans le projet d’accord, il est dit que cette institution devra publier un calendrier détaillé dans les quinze jours suivant la signature de l’accord final du dialogue. C’est probablement aujourd’hui que Nangaa va lever le voile sur les options définitives que prône la CENI.
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