Plus rien n’est plus à cacher sur les intentions réelles de Joseph Kabila qui après deux mandats successifs à la tête de la RDC obtenus d’ailleurs au prix des contestations qui avaient en son temps déplacé le champs de batailles avec des lourds dégâts sur la ville de Kinshasa en 2006 et qui ont causé mort, désolation et misère au sein de la population en 2011, aujourd’hui que son mandat touche à échéance, le voilà qui ne manifeste pas la volonté de partir mais au contraire multiplie de subterfuges comme pour dire « J’y suis et j’ reste !»



Leader de la rebellion Sud Soudanaise et ancien vice president Riek Machar,
De source crédibles, certaines révélations parues dans la presse font état d'un plan maccabre contre la République Démocratique du Congo pour la enième fois!

Ces révélations laissent entendre que Joseph Kabila ayant accepté de recevoir sur le territoire congolais des nombreux rebelles extérieurs entre autres en provenance du sud Soudan, avait dépêché un émissaire au Sud Soudan en la personne de son Ministre de l’Economie, Monsieur Bahati Lukwebo avec la mission de faciliter l’acheminement des engins de guerre et la logistique après avoir donné des garanties et assurances à Riek Machar le chef des troupes rebelles sud soudanais de venir en RDC. Ce qui justifie leur présence sur le territoire congolais pourtant dénoncée par la communauté internationale ainsi que la population locale à travers la déclaration de la Société civile du Nord Kivu.
Fort de cette assurance, Machar ne pouvait que déclarer avec fierté sur RFI, dans un reportage diffusé le 25 septembre dernier, qu’il retournerait au Soudan par la guerre.

Kabila s’est résolument décidé de défier le peuple congolais ainsi que la communauté international en signant une alliance avec le rebelle sud-soudanais, Riek Machar, ce qui n’est plus qu’une abomination pour la sécurité de la région des Grands Lacs qui a tant souffert des guerres à répétition et dont il veut transformer en base arrière pour les troupes rebelles de son nouveau partenaire sud soudanais Riek Machar.

Voici le plan de Kabila et Machar.
Kabila ne sachant plus où il va aller à l’issue de son dernier et actuel mandat, pensant qu’avec l’appuis de ses parrains Ougandais et Rwandais qu’il a eu à visiter à tour de rôle dans la même période, qu’il devait mettre les bouchées doubles pour se mettre à l’abri de la justice qui le traquera bien sûr pour des nombreux crimes commis par son régime, cependant que la fin de son actuel mandat présidentiel approche à grande vitesse, attise le feu en acceptant sur le territoire congolais des « refugiés armés » comme c’est fut le cas avec les Interamwe en 1994 de qui naquirent les FDLR actuels, qui traversèrent la frontière avec armes et munitions en fuyant le Rwanda voisin pour venir se réfugier en RDC. La suite on la connait…

Cette fois ci, tout commence avec la visite de Joseph Kabila à Aru ou une rencontre avec Machar avait eu lieu le 17 Août 2016 pour mettre en exécution un plan macabre. Et depuis ce jour-là, une alliance fut scellée, tout le reste n’est que la poudre aux yeux.
Ainsi donc, après avoir déstructuré l’armée républicaine de la RDC, pour mettre en exécution son plan de se construire un “Empire” à l’Est de la RDC, précisément dans l’Ituri, ou Beni en paye le prix, Kabila a fait appel à la logistique et aux hommes de Riek Machar qu’il a invité pour le soutenir dans la réalisation de son rêve de créer un territoire autonome sur le sol congolais.
Une armée de terroristes déjà en plein action à Beni et en Ituri, et bientôt dans le Haut-Uélé. Il a besoin de l’appui de gens de même calibre, c’est-à-dire des groupes à caractère terroriste et hors-la-loi pour effectuer la sale besogne comme c’est le cas précisément à Beni ou les gens sont massacres avec un style sauvage digne des terroristes et égorgeurs qui font tout pour semer la peur au sein de la population locale qui serait contrainte d’abandonner ses terres afin que ces nouveaux venus viennent les occuper.
Toutes ces machinations sont connues de la communauté internationale et du gouvernement Kabila qui du reste n’arrive pas à mettre un frein à ce fléau, car étant soit complice soit incapable d’arrêter qui est en train de se faire sur terrain.
Par ailleurs, rêvant aussi de devenir Président chez lui au Sud Soudan et fort en logistique et en hommes armés, Machar est venu en partenaire crédible pour le régime Kabila aux abois, qui crois en la force des armes pour mettre en place sa petite République qui revendiquera son autonomie plus tard à l’Est de la R.D. Congo et qui va par la suite aider Machar de revenir dans son pays et marcher sur le pouvoir de son éternel ennemi l’actuel Président du Sud Soudan Salva Kiir. Voilà pourquoi Machar doit fournir à Kabila hommes et matériels disponibles.

Un émissaire de Kabila au Sud Soudan

En effet, le Ministre de Kabila en charge de l’économie, n’est pas allé en tourisme au Sud Soudan, bien au contraire compte tenu de la grande quantité d’armes ainsi que des unités combattantes de la rébellion de Machar à acheminer au Nord Est de la RDC plus précisément dans le Haut-Uélé, Monsieur Bahati Lukwebo sous la couverture d’une mission officielle de convoyer vers le Nord-Kivu les biens privés des militaires, a eu pour mission de canaliser vers le Nord-Kivu où pour besoin de guerre, un lot d’une cinquantaine de camionnette militaire de marque Land-Cruiser devait être acheminé rapidement.
Une partie de ces véhicules appartient à la rébellion de Machar, tandis que l’autre partie a été acquise au prix d’argent du trésor public de la RD Congo, pour venir pulvériser les Congolais du Nord-Kivu qui feront obstacle au projet d’installation du territoire autonome de Kabila à l’Est du pays.

La fin d’une époque
Des sources proches du pouvoir on affirme que Joseph Kabila a encore un soutien intact parmi des officiers militaires rwandais, ainsi donc le plan Kabila-Machar compte sur l’appui du Mouvement ex-M23 qui est resté un pont permanent entre Kabila et un soutien militaire pouvant venir du Rwanda. Ceci n’est qu’une illusion, car la communauté internationale qui a mis en jeu plusieurs milliard des dollars pour pacifier la partie orientale de la RDC ne laissera jamais pareille chose reprendre encore... Si Joseph Kabila et ses alliés ne savent pas lire les signes du temps, leur entêtement à vouloir pérenniser la guerre à l’Est du pays va les emporter tous car Kabila ne sait pas ce qui va arriver à Kinshasa a l’issue de son mandat constitutionnel.
En effet, Kigali et Kampala doivent comprendre que le temps est révolu où faiseur des rois, ils justifiaient leurs incursions armées en territoire congolais envahi à maintes reprises avec des dégâts matériels incalculables et dont les factures n’ont pas encore connu un début de réparation.
Quel intérêt trouverait-on à continuer à soutenir un régime dont la mort est déjà signée tant sur le plan national qu’international ? Il est temps que le Rwanda et l’Ouganda adopte une attitude favorable à la paix non seulement en faveur de la RDC, mais aussi pour le bien de toute la sous-région. Car c’est l’unique moyen par lequel il peut aider à panser les blessures créées dans le cœur des Congolais par ses multiples incursions armées qui ont semée l’instabilité dans l’Est de la RDC.

L’itinéraire du convoi et le jeu des parrains
En tenant compte de l’itinéraire suivi, les véhicules de guerre de Machar et Kabila que Lukwebo venait d’expédier étaient visiblement destinés à la région de Beni, au profit des troupes des égorgeurs masquées en FARDC sous le commandement du général Fall Sikabwe. Venus du Sud-Soudan, ces véhicules sont parvenus à Kampala pour se retrouver enfin à Mpondwe (poste frontalier ougandais basé en face de celui congolais de Kasindi), où l’officiel ougandais décida de les intercepter et les retourner à Kampala.
Or, l’Ouganda, qui a de plus en plus désapprouvé les agissements du gouvernement congolais dans la manière de gérer la crise politique et sécuritaire actuelle, se place également dans le collimateur des imposteurs de Kinshasa. En effet, l’alliance Kabila-Machar nourrit un projet tertiaire contre le pouvoir en place à Kampala, si le président Museveni continue à s’ériger en obstacle. Ce qui signifie qu’après la conquête réussie du Kivu-Ituri pour Kabila, et la récupération du pouvoir à Juba pour Machar, la dernière cible sera Kampala.

Joseph Kabila le loup solitaire
Kabila ne connaît point d’amis mais seulement d’intérêt ! En quoi, Riek Machar serait-il si spécial par rapport à Joseph Kony, le « Joker » de la LRA que Joseph Kabila avait invité sur le territoire congolais en 2006, en utilisant les mêmes stratégies qu’aujourd’hui, lorsqu’il avait jadis besoin de quadriller ses chances électorales ? Aussitôt après la proclamation de sa victoire aux scrutins, il l’a abandonné à la jungle de la Garamba, sans aucun geste de reconnaissance, malgré sa promesse de soutenir son retour militaire contre le régime de Museveni.
Les quinze années de Joseph Kabila au pouvoir à Kinshasa ont suffisamment démontré quel genre de personne il était : c’est un vrai loup solitaire qui ne voit que ses intérêts personnels et dont le cœur est hermétiquement ferme et animer par un instinct de survie allant jusqu’à sacrifier ses relations dont il s’est servi. Il ignore les implications d’une relation d’amitié. Là où il faut placer la gratitude, il place toujours la trahison.
Pour preuve la liste sera longue :
Samba Kaputo et Katumba Mwanke qui lui ont servi dès le balbutiement de son régime sont morts mystérieusement, sans oublier l’Abbé Malumalu qui a travaillé avec le plus grand dévouement possible pour lui est enseveli sous la terre dans des conditions non élucidées ;

Mbusa Nyamwisi qui lui a offert l’Est du pays pour la réunification du territoire national en 2003 est en exil ;

Nzanga Mobutu qui a contribué à le faire élire en 2006 est contraint à l’exil forcé comme beaucoup bien des congolais ;

Jamil Mukulu avec son groupe de l’ADF en a aussi eu pour son compte, jusqu’à finir en prison, après tous les délices dont il s’enivra aux appartements somptueux de Joseph Kabila du Quartier Ma Campagne, à Kinshasa…
Cette liste peut se prolonger à l’indéfini.

Le leader rebel Islamist Jamil Mukulu escorté en
prison pour comparaitre devant la justice.
Bref, l’histoire de cet homme n’est faite que des trahisons, à tel enseigne que son allié actuel Riek Machar n’y échappera pas avec le temps…
Aveuglé par les conjonctures du moment, Machar ne découvrira peut-être pas immédiatement cette ruse, mais il est certain qu’il ne fera jamais exception.


Voilà pourquoi, toute rallonge du pouvoir de Joseph Kabila constituerait un vrai danger pour l’avenir de toute la sous-région des grands Lacs qui a tant souffert des guerres a répétition !


Pere-Vincent-Machozi-President-de-la-communaute-YiraNandes
Tout Congolais digne de son nom ne doit plus accepter de voir Joseph Kabila briguer un autre mandat à la tête du pays quelques soit les raisons ni la durée de la transition, car au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est actuellement en perte de vitesse, de reprendre du poil de la bête pour venir mettre en exécution son plan macabre en utilisant la terreur comme nous l’avons vécu le 19 et 20 Septembre 2016 à Kinshasa ou les congolais ont été égorgés, calcinés ou abattus froidement en pleine capitale sans oublier les nombreuses victimes de ces tueries sauvages qui sont massacrés chaque jour à Beni et dans l’est de la RDC avec les mêmes méthodes terroristes comme fut le cas du regretté Père Vincent MACHOZI, assassiné le 20 mars 2016 pour avoir dénoncé le plan d’occupation du sol de la RDC en complicité avec les hommes armés venus de l’étranger.

sources: International Business Time
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