Le Secrétaire Général des Nations Unies s’est exprimé ainsi, lors du Conseil de Sécurité, en soumettant son rapport sur les principaux faits qui prévalent en RDC. C’était le 3 octobre 2016 dernier, au siège de l’ONU, à New York. Ban Ki-Moon a, après avoir peint les tableaux sur la situation générale en RD Congo, interpellé les acteurs politiques à trouver des solutions idoines de manière pacifique, en se mettant autour d’une table. Les manifestations telles que celles du 19 au 20 septembre ne peuvent amener le pays que dans la disette ainsi que dans une profonde crise dont les paisibles citoyens en pâtiront.

Il reconnaît tout de même, les acquis dont la nation congolaise a bénéficié ces dernières années. Et, pour les préserver, ainsi que la vie du peuple, il incombe aujourd’hui aux différentes formations politiques d’en prendre plus conscience et, de s’abstenir de tout nouvel acte de violence susceptible d’exacerber la situation.

Condamnation

L’Onu reste, cependant, préoccupée par l’impasse dans laquelle se trouve le processus électoral ainsi que la recrudescence des tensions politiques et les incidents qui en découlent à travers tout le territoire national.

«Je condamne dans les termes les plus énergiques, les violences qui ont entaché les manifestations organisées par l’Opposition les 19 et 20 septembre et entraîné des pertes en vies humaines et la destruction des biens », a-t-il souligné.

Ban Ki-moon a également promis des sanctions à ceux qui commettent des violences ou incitent à en commettre. Allusion faite, ici, aux ténors aussi bien du pouvoir, de l’Opposition que de la Société civile. Ils en répondront, précise-t-il, de leurs actes devant les juridictions internationales ou nationales compétentes.

Dans ce même rapport, il affirme avoir toute son attention sur les informations faisant état d’une augmentation des violations des droits civils et politiques fondamentaux de la part des acteurs étatiques. A cela s’ajoutent les violations de la liberté d’expression et de réunion pacifique.

Il a, de toute manière, encouragé le Gouvernement congolais à déférer les auteurs des violations des droits de l’homme devant la justice, et ce, conformément à l’engagement pris pour mettre un terme à l’impunité.

Dialogue politique

Le dialogue restant la voie pacifique pour aboutir à un compromis, le Secrétaire Général des Nations Unies a recommandé aux acteurs politiques congolais de s’engager dans le processus d’un dialogue soutenu, avec la participation des principales parties prenantes politiques et qui va privilégier avant tout, l’intérêt supérieur de la nation et du peuple. Seul ce dialogue pourra ouvrir la voie à la tenue d’élections crédibles et éviter toute escalade de la tension et de la violence. «J’exhorte tous les groupes politiques qui ne se sont pas encore ralliés au processus à jouer un rôle constructif, qui facilite la tenue d’élections crédibles en temps utile», a-t-il lancé. Il a exhorté, enfin, le gouvernement à envisager d’adopter de nouvelles mesures de confiance pour créer des conditions propices à la poursuite du dialogue, avant de plaider auprès des partenaires tant nationaux que régionaux afin de contribuer aux efforts visant à désamorcer les tensions croissantes en RD. Congo.
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