Le Rassemblement d’Etienne Tshisekedi attend beaucoup du sommet de Luanda qui démarre demain dans la capitale angolaise. Les troupes du Sphinx de Limete souhaitent voir les différents chefs d’Etat de la SADC peser de tout leur poids en vue d’imposer un nouveau Dialogue voulu plus inclusif.

Le 20 octobre courant, au lendemain de la clôture des travaux du Dialogue de la cité de l’Ua, le Rassemblement a clairement lancé un vibrant appel en direction de Luanda.



Remake

Juste à la veille de cette rencontre de grand enjeu pour la Rdc, la réponse à la demande du Rassemblement est tombée.

Elle n’émane pas de n’importe qui. Elle émane de la bouché officielle de Luanda, qui assure la présidence de la SADC et qui abrite par ailleurs le sommet.

Par la bouche de son ministre des Affaires étrangères, l’Angola prévient que le sommet de Luanda n’aura pas pour vocation de remettre en cause le contenu de l’Accord politique, tel qu’il a été conclu à la cité de l’Ua. Il n’y aura donc pas de nouveau Dialogue, ni de nouvelle date des élections, tranche l’homme d’Etat angolais. De quoi doucher vraiment les espoirs des leaders du Rassemblement. Eux qui, requinqués par la prise de position des ministres des Affaires de l’Union européenne, attendaient un remake en Afrique.



Un remake pour autant que les Européens ont beau prendre position, mais elle ne saurait s’imposer à l’Afrique à qui revient la charge de gérer ses problèmes au quotidien.



La voix des chefs d’Etat de la SADC, exprimée de manière consensuelle, eux qui sont nos voisins directs, compte mille fois plus que les ukases les plus sévères des préposés européens qui n’ont aucune incidence directe sur les frontières congolaises.

Il ne faut surtout pas l’oublier, au-delà de la Rdc elle-même, les premiers concernés par la crise qui sévit au pays, sont nos voisins. Dans la mesure où cette crise constitue une sérieuse menace, non pour l’Europe, mais pour les pays voisins.

L’option de ces derniers reste donc prépondérante.



Sans commentaires

Et en fait d’option, l’Angola enfonce le clou par la bouche de son ministre : « Le Dialogue a été assez ouvert. Tous les partis ont été conviés. Naturellement, il y a des rassemblements qui n’y étaient pas. Donc je crois que l’Accord reste ouvert et que toutes les autres parties de l’Opposition qui n’y ont pas participé peuvent ensuite se joindre à ce Dialogue. Mais je crois que ce qui a été signé, on est obligé de l’accepter et ensuite de les aider à aller vers la paix ».



Partant, l’Angola rejette les critiques de la Communauté internationale, l’Union européenne en particulier. Selon lesquelles les élections doivent se tenir en 2017. Le ministre angolais des Affaires étrangères coupe court à toute spéculation :

« Je ne crois pas qu’on puisse aller dans ce détail-là. Je crois que mieux vaut les encourager (ndlr) : les participants au Dialogue de l’Ua), sinon tout le monde fait son propre calendrier. Il y en a qui veulent trois ans, d’autres encore une année. Mais moi, je crois que les Congolais s’entendent sur une date ».

Sans commentaires

Par LP
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