Hier, vendredi 7 octobre 2016, Edem Kodjo a eu un tête-à-tête avec le président Kabila dans un des locaux de la concession GLM, à Gombe. Toutes les turpitudes du moment au dialogue et autres enjeux de l’heure auraient été passées en revue, révèlent des fins limiers. Annoncé pour quinze jours, le dialogue présidé par Kodjo en est à une trentaine. Mais, les dialogueurs, sous la conduite du togolais, ont, jusqu’ici, du mal à libérer l’accord politique.

Une poignée d’options divisent à ces assises. Il y a des sérieux désaccords autour de l’accord de ces pourparlers. La problématique de la primature que demande l’Opposition et de la date exacte du vote présidentielle constituent, entre autres, les nœuds du problème. Et, dans ce tableau peu élogieux, des tensions naissent dans les composantes surtout dans l’Opposition. Où, y a-t-il une fronde menée par Steve Mbikayi et consorts contre Vital Kamerhe, celui qui est sensé être leur chef de file. De la rencontre au sommet Kabila- Kodjo, rien n’a filtré. Parti peu avant midi du Pullman Grand Hôtel de Kinshasa, l’ancien premier ministre du Togo a été de retour quelques heures après. A-t-il eu des réponses directes de la part du Chef de l’Etat par rapport à d’impérieuses nécessités du moment? La facilitation n’a nullement pincé mot à ce sujet. Toutefois, tous ces jours-ci, Edem Kodjo serait très actif pour finaliser les tâches de toilettage de l’accord politique toujours en examen.

Rappel des faits

Depuis les événements du 19 au 20 septembre, les assises de la cité de l’UA n’ont plus connu, en clair, un cours normal. De report en suspension, les quelques séances de l’assemblée plénière du dialogue ont été de plus brèves. D’abord le mardi 20 septembre puis le vendredi 24 du même mois. La seule séance qui a su tenir est celle du samedi 25 septembre. Où, Corneille Nangaa a-t-il éclairé la lanterne des délégués de différentes composantes sur les contours du calendrier électoral. En plus des 16 mois pour la révision du fichier électoral, la Commission Electorale Nationale Indépendante aimerait avoir exactement 504 jours pour effectuer toute la série d’opérations devant aboutir aux élections. Depuis cette messe, les dialogueurs n’ont plus été en assemblée plénière. D’abord, le facilitateur a eu à échanger avec un groupe restreint des émissaires de l’Opposition, de la société civile, de la Majorité Présidentielle et, enfin, des personnalités. Puis, l’examen des dernières questions aura été confié aux composantes. C’est alors que des fissures béantes ont pu être observées dans celles-ci.

Des options qui divisent

Faudrait-il laisser la primature à l’Opposition ? Au nom de quoi Kamerhe devrait avoir la part du lion ? A quand, précisément, les congolais pourront-ils voter ? Quid de la recherche d’un large consensus sur les options du dialogue ? Ces questions ont mis le feu dans certaines composantes. Et, pas qu’à l’Opposition. Si la société civile a fait preuve de bon enfant, la majorité elle, a produit quelques scandales. Deux ténors de la famille présidentielle en seraient venus aux mains. Toutefois, les violons sont à présent accordés. Mais, à l’Opposition, rien n’est réglé. Mbikayi continue sa fronde contre Kamerhe. Le facilitateur est à pied d’œuvre. Et dans la soirée de sa rencontre d’avec Kabila, des sources annoncent que le Raïs compte s’exprimer bientôt devant les parlementaires congolais réunis en congrès.
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