L'instauration d'un régime spécial qui devra assurer le pouvoir par intérim proposé par le Rassemblement continue de connaitre diverses critiques de la part des partis politiques et mouvements associatifs qui se reconnaissaient dans la lutte des forces politiques et sociales acquises au...
Dans une interview exclusive à Politico.cd, le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean Pierre Bemba, par la bouche de sa Secrétaire général Ève Bazaiba annonce que le regroupement politique que dirige Étienne Tshisekedi ne bénéficiera « plus du soutien de son parti politique s’il s’écartait du respect intégral de la constitution » dans la crise actuelle que traverse la RDC.

« Nous osons croire que seule la tenue des élections dans le délai décrisperait la tension » a-t-elle martelé.

Le 06 octobre dernier, l’Association Africaine des Droits de l’Homme (ADASHO) a également rejeté la proposition du Rassemblement qui demande un « régime spécial dès le 20 décembre 2016 », date à laquelle expire le deuxième et dernier mandat du président Joseph Kabila, selon la Constitution.

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Pour cette association, membre de la Société civile en République démocratique du Congo, si le Président Joseph Kabila ne doit pas violer la Constitution, l’opposition congolais non plus de doit le faire.

« Si nous n’acceptons pas que la Majorité Présidentielle viole la Constitution de la République, nous n’allons pas accepter les actes de l’opposition qui violeraient cette constitution« , a déclaré Jean-Claude Katende, le président l’ASADHO, joint au téléphone par Politico.cd.

A l’issue du deuxième conclave de la coalition des opposants du Rassemblement dirigée par Etienne Tshisekedi, il a été proposé un « régime spécial » pour « conduire à l’organisation des élections le plus tôt possible« . Les opposants congolais qui soutiennent également Moïse Katumbi refusent que le président Kabila ne reste au pouvoir au delà de son mandat, telle que le stipule la Constitution du pays, alors que, de l’autre côté, aucune disposition constitutionnelle ne fait état de ce « régime spécial« .

Cette proposition a été également décriée par la Majorité Présidentielle, qui accuse l’opposition « de préparer le chaos en lieu et place de soutenir le dialogue politique national en cours« .
politico.cd
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