La crise politico-électorale en RDC trouve une solution dans les résolutions issues du dialogue. Aucune œuvre humaine, dit un adage, n’est parfaite. Et, un accord politique encore moins. Par ailleurs, celui signé à la cité de l’Union Africaine par les dialogueurs sous la direction d’Edem Kodjo a, pour José Makila Sumanda, le mérite de tracer des perspectives tangibles qui permettent de mieux appréhender l’horizon de la période qui court après le 19 décembre 2016. Ce faisant, il projette un lendemain radieux pour la population et tout le pays. Ce document, martèle-t-il, décrit avec clarté le chemin vers toutes les élections dont la présidentielle. D’où, a-t-il le mérite d’indiquer une voie vers l’alternance. Voilà, en quelques lignes, les grandes idées de José Makila. Il les a confiées au cours d’un entretien avec des professionnels des médias à la clôture du dialogue. Quid des garde-fous pour son respect ? Le Gouverneur du Sud-Ubangi clame que les accords ne sont, sous tous les cieux, appliqués que de bonne foi. Lui, pour sa part, s’engage à respecter sa signature. Il y va de la responsabilité et l’honorabilité de chacun.

Il a pris part au dialogue. Oui, le gouverneur de la province du Sud-Ubangi a représenté l’Opposition au dialogue présidé par Edem Kodjo. Clôturé le mardi 18, ce forum, malgré les tensions et divergences entre les composantes, a fini par produire un accord politique. Ce dernier comporte 12 chapitres repartis en 25 articles et traite de la mise en place d’un gouvernement devant conduire une période de cogestion de l’Etat au-delà du 19 décembre entre la Majorité Présidentielle, l’Opposition ainsi que la Société Civile pour conduire le pays vers le développement et des élections en 2018. L’Opposition restée en marge de ces assises et une bonne frange des forces de la société civile rejettent ces résolutions.

Makila défend l’accord

Il appert clairement à tous que les élections en République démocratique du Congo ne peuvent plus être organisées en 2016. De la sorte, en toute responsabilité, les politiques doivent se poser la question de savoir que faut-il faire ? C’est cette question, à l’en croire, qui a été au centre des cogitations au dialogue. Après plusieurs jours des travaux, un consensus a été trouvé. Le fruit des cogitations des dialogueurs peu importe d’éventuelles critiques a, au moins, le mérite de permettre à la RDC d’avoir des indications précises sur la période dite fatidique par certains de l’après décembre 2016. C’est une évidence. Un consensus a été trouvé autour de la date des élections, sur la gestion commune, fait-il remarquer. Pour José Makila, l’essentiel a été fait. Qu’en est-il de l’inclusivité ? Au-delà de ce que les uns et les autres pensent, le gouverneur du Sud-Ubangi est d’avis que la population a, sensiblement, été représenté. Les idées coulées dans l’accord sont loin d’être partisanes. Le bon sens guidera chacun à y adhérer. La population, prévient-il, ne doit pas se laisser berner par des politiciens qui aimeraient prendre le pays en otage pour leurs propres intérêts.
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