Un an et demi de «période intérimaire», une sorte de transition, à partir de décembre prochain, c’est le gain en temps qu’a gagné le président Kabila à la tête du pays. Ainsi, en ont décidé les principaux négociateurs du Dialogue national. Après de très longues tractations, les deux parties se sont accordées pour que la présidentielle ait lieu fin avril 2018. Mais, le scrutin sera convoqué le 30 octobre 2017. La tenue proprement dite de tous les scrutins- présidentiel, législatifs et provinciaux, aura lieu six mois après. En outre, la Majorité a cédé la primature à l’opposition. Le partage des responsabilités va jusqu’aux entreprises publiques et à la territoriale, a-t-on appris des sources recoupées. Il s’agit d’une gestion d’auto-contrôle. Les deux parties ont également décidé de mettre sur pied un comité de suivi constitué notamment de délégués de l’opposition, de la majorité et de la société civile. « Il assurera la surveillance de la période intérimaire », nous a confié une source proche d’un négociateur de la Majorité présidentielle. Ledit comité travaillera avec le panel des partenaires internatinaux. On cite l’Onu, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la Cirgl ainsi que la Sadc. Le facilitateur qui a reçu le pré-accord samedi soir, a convoqué la plénière lundi, qui sera suivie mardi par la signature de l’accord final par tous les participants. Si la Majorité a cedé la primature, cependant, le mystère demeure entier sur les concessions de l’opposition. Les opposants pro-dialogue exigeaient que dans le texte final, figurent des mots précis comme : » pas de référendum, pas de troisième mandat, le jour et la date de la tenue présidentielle, le jour et la date de la passation des pouvoirs ». On verra, dans l’accord, s’ils ont réussi à faire accepter au pouvoir.

Zabulon Kafubu
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