La France a d’ores et déjà rejeté l’accord entre la Majorité présidentielle et l’Opposition au dialogue avant même sa signature. Son ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a déclaré mardi 18 octobre que la décision de reporter à avril 2018 l’élection présidentielle n’était pas une réponse à la crise. «Renvoyer l’accord l’élection à 2018 ne règle pas le problème. Il n’y a qu’une façon de sortir de la crise, que le président -NDLR: Kabila- annonce qu’il ne se représente pas et qu’une date soit fixée pour l’élection», a asséné Jean-Marc Ayrault lors d’une rencontre avec la presse diplomatique.

L’accord que les participants au dialogue s’apprêtent à signer ce mardi préconise le maintien du président Kabila en fonction jusqu’à l’organisation des élections présidentielles et législatives le 29 avril 2018 ainsi que la gestion consensuelle du pouvoir avec l’Opposition au dialogue. Lundi 17 octobre, alors que le quorum de 7 juges requis par la Loi du 15 octobre 2013 n’était pas atteint, la Cour constitutionnelle a autorisé la Commission électorale nationale indépendante -CENI- de renvoyer les élections au-delà du délai constitutionnel.

Avec AFP

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