La capitale angolaise abritera dans quelques jours un sommet de chefs d’Etat qui décidera du sort à réserver à la RDC dont la crise majeure fait craindre le pire

Commencé depuis près d’un mois, le dialogue politique piloté à Kinshasa par le facilitateur désigné par l’Union Africaine, Edem Kodjo, se trouve dans une impasse totale. Malgré toutes sortes manœuvres à bord pour tenter d’intégrer les forces politiques et sociales  représentatives de l’ensemble de la population de la RDC, cette rencontre tend à se terminer sur un constat d’échec.

En rapport avec ce qui précède, un sommet international destiné à trouver des voies et moyens de mettre un terme à la crise politique qui sévit dangereusement en RDC à l’heure actuelle se tiendra le 26 Octobre 201 à Luanda, capitale de l’Angola.

D’après plusieurs sources concordantes dignes de foi, la tenue de cette réunion était envisagée depuis bien longtemps. Mais elle ne pouvait pas avoir lieu à cause des événements douloureux survenus le 19 et 20 septembre dernier dans le pays, d’une part, et à cause des difficultés rencontrées par les opérateurs politiques de la RDC pour dégager un consensus global autour des élections prévues, d’autre part.

Il y a de signaler en passant que cette réunion considérée par beaucoup d’observateurs comme celle de la dernière chance pour les Congolais et leur pays sera organisée conjointement par la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs(CIRGL), les Nations Unies, la Communauté pour le développement des Etats d’Afrique Australe(SADC) et l’Union Africaine(UA).

Les morts des 19 et 20 septembre

Pour  en arriver au sommet proprement dit, des sources autorisées indiquent en substance que les experts de l’Union Africaine, de l’ONU et de la CIRGL se réuniront d’abord la semaine prochaine avec à leur agenda le suivi de la situation politique en RDC conformément à un des engagements pris par la communauté internationale et 14 pays de la région lors de la signature des accords conclus à Addis Abeba en février 2013.

Dans les allées étroites des chancelleries diplomatiques à Kinshasa, on indique que les dizaines des Congolais tués lors des manifestations pacifiques du 19 et 20 septembre dernier et l’impasse qui sonne le glas du dialogue politique en cours à la cité de l’Union Africaine , près du camp Tshatshi, dans la commune de Ngaliema confèrent un cachet spécial et donc, un caractère d’urgence au sommet international qui se tiendra  dans la capitale angolaise.

Le ministre angolais des Affaires Etrangères, Georges Chikoti, l’a d’ailleurs particulièrement souligné dans une déclaration publique sur la RDC, en affirmant nous citons « Certainement que les élections ne seront pas possibles à la date prévue, qui devrait être donc à la fin  de l’année, mais éventuellement il faut faudra une certaine période de transition pour que l’on puisse conclure avec les aspects techniques et financiers qui manquent pour la réalisation des élections ».

Des sources diplomatiques concordantes indiquent par ailleurs sur le même sujet que l’Onu, l’UA comme les chefs d’Etat de la région de Grands lacs pourraient proposer  au cours de la rencontre un appui technique et financier, afin d’organiser les élections présidentielles et législative sans  plus tarder en s’interdisant de se limiter à de simples recommandations.

Enfin, on croit savoir qu’au terme du sommet de Luanda qui se tient avec le concours de  l’ONU, la SADC, l’UA et la CIRGL, la question relative à la situation au Burundi, au Soudan du Sud et en Centrafrique pourrait être examinée avec une attention soutenue.

Par Bamporiki Chamira
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