Par ailleurs, ils adhèrent à l’idée de la tenue du meeting convoqué par le Rassemblement pour ce samedi 5 novembre.
Les Alliés d’Etienne Tshisekedi rejettent tout simplement les conclusions de la 7ème réunion du mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région des Grands lacs. Et pour cause, « l’acteur principal, Etienne Tshisekedi, et le Rassemblement, partie prenante au conflit au Congo-Kinshasa, n’ont jamais été associés ni consultés au mini-sommet de Swaziland, du 30 au 31 août 2016 ni à celui de Luanda où une seule partie (à savoir le Gouvernement) était présente « .

Pour les Alliés d’Etienne Tshisekedi, » le communiqué sanctionnant ses assises a soutenu la contradiction, lorsqu’il aborde le problème de la RDC au point 22, 23 et 24 « .
Au point 22, le sommet de Luanda condamne les violences des 19 et 20 septembre en RDC en demandant à toutes les parties de ne chercher des solutions que par des moyens pacifiques qui soient conformes à la Constitution.
Or, souligne une déclaration de cette structure du Rassemblement signée par son coordonnateur et porte-parole Lisanga Bonganga, » la Constitution de la RDC, dont il affirme connaître la teneur, autorise les manifestations et organise le régime qui y sous-tend. Celle-ci consacre le régime d’information, et les autorités ne devraient qu’encadrer lesdites manifestations « .
» Que faisant référence à la Résolution 2277, le communiqué de Luanda a oublié de noter que celle-ci demande et exige l’organisation des élections dans le délai constitutionnel, ainsi que l’organisation d’un Dialogue national inclusif « , soulignent les Alliés de Tshisekedi, rappelant que les parties prenantes au conflit en RDC sont, d’un côté, Etienne Tshisekedi et le Rassemblement, et de l’autre Joseph Kabila et la Majorité présidentielle.
Selon les Alliés de Tshisekedi, les parties prenantes dont il est question dans le point 23 des résolutions du sommet de Luanda pour un Dialogue inclusif fait simplement allusion aux deux personnalités sus évoqués et à leurs mouvements respectifs.
De ce fait, Lisanga Bonganga et ses pairs considèrent que » c’est à tort que le point 24 de ce communiqué félicite Joseph Kabila pour avoir convoqué le Dialogue national où toutes les parties prenantes et la signature de l’accord y relatif consacrent de toute évidence la contradiction, soutenue par les conclusions des assises de Luanda « .
De l’avis des Alliés d’Etienne Tshisekedi, » les chefs d’Etat avaient souhaité voir l’organisation d’un dialogue plus inclusif avec toutes les parties prenantes en vue de résoudre définitivement la crise. Mais ces derniers ont reçu une fin de non-recevoir « .
Bien plus, » le sommet de Luanda constitue un échec diplomatique quant au mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, suite à l’absence des acteurs majeurs de la crise en RDC, à savoir le Rwandais Paul Kagame et l’Ougandais Yoweri Museveni « .
» En choisissant cette stratégie caractérisée par le refus de la tenue d’un dialogue plus inclusif, la Majorité présidentielle ainsi que ses alliés ont choisi la voie du chaos et de la violence « , affirme-t-on dans les milieux des Alliés de Tshisekedi. D’où, leur appel à la vigilance et au respect des mots d’ordre du Rassemblement et de toutes ses actions pacifiques qu’ils entendent mener. Il s’agit, entre autre, du meeting convoqué pour ce samedi 5 novembre 2016 à l’espace du Boulevard Triomphal.Rachidi MABANDU


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