La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) trouve beaucoup à redire sur l’Accord politique du 18 octobre dit Compromis de la Cité de l’OUA. Elle veut un consensus plus large afin d’éviter au pays le chaos dont tout le monde en est conscient. Pour cela, elle demande urgemment que les parties conviennent d’un nouveau cadre en vue d’aplanir les divergences au nom de l’intérêt supérieur de la nation. Réunis du 19 au 20 à Kinshasa, les prélats catholiques dont le cardinal
Monsegwo Pasinya, ont égréné leurs griefs par rapport au Compromis politique du camp Tshatshi. Plus constructif, les bonzes de l’église ont trouvé des points de convergence entre le Rassemblement et les participants au Dialogue. Le principal étant le respect de la constitution. Ils ont fait les recommandations ci-dessous pour sortir le pays de la crise socio-politique. Pour eux, vu le contexte politique, «il est impérieux que soit clairement mentionné dans le consensus à trouver que l’actuel président de la République ne se représentera pas pour un troisième mandat conformément à l’article 220 de la constitution». La période de transition ne doit pas dépasser l’année 2017 selon l’église catholique, fort de plus de 45 millions des fidèles. Le gouvernement de transition devra selon la CENCO s’atteler en priorité à organiser les élections, à faire respecter les libertés fondamentales et à rétablir la sécurité à l’est. Pour la CENCO, les recommandations à l’endroit des institutions publiques, parlement et gouvernement notamment, devraient être précises, contraignantes et péremptoires. S’agissant du mécanisme de suivi du futur consensus, la CENCO plaide pour une présence active des Nations-Unies. ( ci-dessous le communiqué de la CENCO).

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