L’opposition politique et la Société Civile ont accepté de participer au Dialogue afin de sauver la République et sa Constitution, force est de constater qu’en dépit de leur volonté manifeste à n’est pas organisé des élections, violant ainsi la Constitution, les partisans de Joseph Kabila se comportent en vrais défenseurs de la Constitution au dépend des délégués de l’opposition et de la Société Civile qui à travers leurs revendications ne font que torpiller davantage la dite Constitution.


« Donnez-nous la primature »
Des bribes qui tombent des négociations en apartés de la cité de l’OUA, le modérateur de la composante Opposition Politique ajouté à celui de la Société Civile ne jurent que sur l’octroi de la primature comme condition sine qua none pour la signature finale dudit accord.



L’opposition politique qui a longtemps critiqué la Majorité Présidentielle de torpiller la Constitution exige comme sanction à la non organisation des élections que la Primature revienne à l’opposition en violation de l’article 78 de la Constitution sur le principe d’un Premier Ministre issu de la Majorité Parlementaire.

S’il est vrai que la MP est coupable de haute trahison, par le non organisation des élections, il est inadmissible que l’opposition politique au prix de leurs intérêts exigent que leurs soient octroyé la Primature.

Il est constitutionnellement justifiable que ces opposants poussent l’actuel Président de la République à démissionner pour haute trahison, mais il est impensable qu’au nom des concessions, la primature leur soit octroyée afin de mener à bon port le processus électoral à venir. Une primature vue aussi comme une récompense à ceux qui ont soutenu « le glissement, une bouée de sauvetage financière leur permettant de couvrir le coût de campagne électorale à venir.


« Cooptation au Parlement »
Les participants au Dialogue de la Cité de l’OUA, exigent comme prime à ceux qui ne vont pas se retrouver au Gouvernement de Transition de se voir coopter comme députés ou sénateurs, prenant pour exemple l’Accord de Sun-City ignorant qu’à cette époque la RDC n’avait ni un gouvernement, ni un Parlement légitime.

Des exigences qui prouvent à suffisance de la qualité médiocre des personnes ayant été sélectionnées pour participer à ces assises, donnant ainsi raison à l’UDPS qui doute de l’impartialité d’Edem Kodjo à conduire à bon port ce dialogue.



La composante opposition politique et société civile présentent à ce dialogue, n’y sont allé que par opportunisme, se remplir des poches à la veille des élections qui si elles étaient organisées, se verraient non-élus. Ainsi ils ne jurent que sur une transition longue question de se faire plus d’argent.



Il est triste que certains congolais se voient plus importants que d’autres du fait de leurs passages rythmés à la télé, tentant de renverser les bases démocratiques du pays où l’exercice d’une fonction publique doit se faire selon le principe de « délégation » pour ceux dont le peuple aura choisi.

Incompétentes, impopulaires, tribalistes, ces opposants des pacotilles; tels des démons ne jurent que sur l’écroulement du système démocratique actuel afin qu’eux aussi goûtent aux fruits du Pouvoir.

Ils louent la culture africaine du Palabre conscient qu’ils n’auront aucune chance avec un système démocratique.

Joseph Kabila doit donner la chance à la RDC, afin que le pays soit débarrassé de ces impétigos, des oiseaux des mauvais augures qui ne jurent que sur des crises politiques à répétition pour leurs intérêts, des crises et conciliabules qui remettent en scènes des bois morts impopulaires à l’instar du feu Zahidi Ngoma, Ruberwa Azarias…

Mudjikolela Analyste Politique
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