* La Cenco devrait amener cette plateforme à jouer cartes sur table…

Le Dialogue, qui se tient à la Cité de l’Union africaine se clôture, sauf imprévu, ce mardi 18 octobre 2016. Est au moins acquise la non-participation de " Rassemblement ". Raison évoquée : non inclusivité. La question pertinente est toutefois de savoir si, dans l’entendement de cette plateforme, l’exigence d’une "transition" sans Joseph Kabila à son poste est réalisable. Car, le régime spécial préconisé n’est rien d’autre qu’un régime fondé sur le partage du pouvoir, à l’identique de ceux du "1+4" en 2003, des Accords du Palais de Marbre I et II en 1991, de la Cns en 1992, du Conclave politique de Kinshasa en 1993, des Accords du Palais du Peuple en 1994 et des Concertations de la Cité de l’Oua en 1997…

Intitulée "Initiateur du ’Dialogue’, Tshisekedi s’élimine pour des préalables des autres !", la dernière chronique mise en ligne le 16 octobre 2016 démontre amplement que les préalables de "Rassemblement" pour l’inclusivit ne concernent pas essentiellement l’Udps. Ils constituent plutôt le résultat des dissensions internes à la Majorité présidentielle en ce que ces préalables intéressent particulièrement le G7.
Dans une chronique parue le……..sous le titre "L’autre raison du rejet du Dialogue. G7 : peur et gêne de cohabiter encore avec Kabila !", l’extrait édifiant est rendu en ces termes : "Le Dialogue, qui s’ouvre le 1er septembre 2016, a le choix entre une gestion laissée à la Majorité présidentielle ou une gestion partagée impliquant toutes les forces politiques et sociales qui en manifesteront le désir. D’où la quadrature du cercle moins pour ’Rassemblement’ que pour le G7. Puisqu’à la différence de l’Udps (qui n’en a jamais fait l’expérience), de Dynamique (dont certains acteurs majeurs ont fait cette expérience), G7 se sentira très mal à l’aise dans une cohabitation sous Joseph Kabila, résultat soit de la gêne, soit de la peur, soit de deux, au motif simple d’avoir été trop loin dans la diabolisation du Chef de l’Etat, son Autorité morale pendant une dizaine d’années".
Au sujet de l’Udps, il est connu de l’opinion que ce parti agit comme s’il n’a pas pour vocation de conquérir et d’exercer le Pouvoir d’Etat. Depuis sa création en 1982, il n’a jamais cherché à gérer la Res Publica. Et au cours de ces 26 dernières années, il s’est organisé pour manquer tous les rendez-vous avec la gouvernance institutionnelle. D’ailleurs, au début des années 1990, le lider maximo avait signé une première mondiale en se considérant en même temps Premier ministre-chef du gouvernement et chef de file de l’Opposition. En 2011, il a certes cherché à briguer la magistrature suprême. Mais, son obsession à mener une campagne électorale solitaire et son aventure de s’autoproclamer trois semaines avant le vote Président de la République élu ont convaincu l’opinion avisée qu’il s’agissait juste d’un stratagème de repositionnement.
Ainsi, produit hétéroclite des forces politiques majeures non disposées à cohabiter avec Joseph Kabila, "Rassemblement" n’a que faire de tout Dialogue inclusif dont la finalité serait de se mettre sous la coupe du Raïs !
De ce fait, aucun analyste averti ne voit des personnalités de la trempe d’Etienne Tshisekedi, Moïse Katumbi, Pierre Lumbi, Charles Mwando, Martin Fayulu, Gabriel Kyungu, Franck Diongo etc. faire le premier pas en direction de la Mp pour le partage du pouvoir, Résolution 2277 ou pas, Dialogue facilité par Edem Kodjo ou non !
Aucun non plus ne voit ce qui serait négocié et convenu de différent entre Kabilistes et Tshisekedistes par rapport à ce qui est négocié et convenu à la Cité de l’Union africaine.

LES VRAIES RAISONS SONT AILLEURS
On en veut pour preuve les points 3.2, 3.3. et 3.4. du Rapport final du conclave de " Rassemblement " organisé le 4 octobre 2016. Le premier relève que cette plateforme est pour les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours, donc pour le nouveau fichier électoral. Le deuxième point détermine les séquences électorales sans cependant un chronogramme avec dates précises. Le troisième point préconise un consensus autour du calendrier électoral.
Si on peut jouer le jeu classique des "7 erreurs" (il est question ici des trois convergences parallèles), on se rend vite compte que le Dialogue de la Cité de l’Ua a répondu aux préoccupations d’ordre électoral exprimées par "Rassemblement".
Aussi, les vraies raisons du rejet de ce dialogue sont ailleurs. Elles ne sont même pas dans la réalisation des préalables. On parie que même si le " régime " issu de ce Dialogue venait à répondre positivement à ses revendications, la plateforme de " Bruxelles-Genval " trouvera d’autres prétextes pour dire NON !
Ses raisons, pour l’Udps et pour G7, sont suffisamment démontrées dans les lignes qui suivent.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top