Commencé en 2013 et financé par NORAD (Agence norvégienne pour le développement international), à travers la Caritas Norvège, le Programme quinquennal d’appui à la Sécurité Alimentaire (PQ/SECAL) vise à contribuer d’ici 2017 à l’amélioration des conditions de vie de 5.698 ménages paysans producteurs. Pour cette raison, il a enregistré des résultats positifs dans les Diocèses de Kindu au Maniema, Kisantu dans le Kongo Central et de Kongolo au Tanganyika, ses villes cibles. Il faut souligner que plusieurs autres effets non prévus sont enregistrés auprès des bénéficiaires, telle que l’amélioration de leur habitat.

La 3ème réunion annuelle du Comité de coordination de ce programme, tenue du 10 au 14 octobre 2016 à Kisantu vient de confirmer ces avancées significatives dans toutes ses sept composantes. C’est ce que révèle notamment, le «rapport de progrès» réalisé du 1er janvier au 31 juillet 2016 dans le cadre de ce programme, exécuté par Caritas Kindu, Kisantu et Kongolo, sous l’accompagnement technique de celle de la Norvège, appuyée par la Caritas Congo Asbl.

Les activités développées et présentées concernent les domaines prioritaires du programme, relatifs à la sécurité alimentaire, environnement, commercialisation des produits agricoles ainsi que la démocratie et les droits humains. Au-delà de cela figure le genre, la consolidation de la paix et le renforcement des capacités.

Croissance de sécurité alimentaire

Les résultats atteints au niveau des effets indiquent que 72 % des ménages accompagnés dans ces zones cibles, au 31 juillet 2016, mangent régulièrement au moins deux repas équilibrés par jour. Cela, contrairement à un seul repas avant le début dudit projet. Les rendements à l’hectare des cultures de base chez les ménages accompagnés dans les champs communautaires et individuels ont augmenté à Kindu de 45%, Kisantu de 48,8%, et Kongolo en comparaison à la fin de l’année 2015.

Pur ce faire, environ 5.100 Tonnes des produits vivriers ont été produites et sont disponibles dans la zone d’intervention, composés essentiellement de manioc, du riz, d’arachide, de maïs et de niébé. Cette augmentation a presque doublée, par rapport à la projection de 25% d’ici 2017.

Par ailleurs, au moins 83% des ménages accompagnés ont diversifié leur production en développant plus de trois cultures vivrières aussi bien dans les champs communautaires qu’individuels. Ainsi, les résultats acquis attestent-ils que 58,2% de ménages enquêtés ont un revenu supérieur ou égal à 950 $US à Kisantu et 42USD par organisation paysanne agricole. Ce fonds a servi à l’approvisionnement en biens au niveau du foyer, la scolarisation des enfants et l’accès aux soins médicaux. Les ménages accompagnés ont amélioré leurs connaissances en systèmes d’informations et connaissances agricoles, ainsi qu’en planification des activités.

Environnement restauré

A ce sujet, 76% d’échantillon de ménages accompagnés utilisent les techniques culturales qui restaurent et protègent le sol et l’environnement. Ce qui fait 82%, 77% et 68% respectivement à Kindu, Kisantu et Kongolo des ménages enquêtés.

62% de l’échantillon de ménages accompagnés disposent de connaissances de base sur la gestion de ressources naturelles et le changement climatique. 77%, 61% et 41% respectivement à Kongolo, Kindu et Kisantu contre 35% d’ici 2017.

Capacités des ménages renforcées

Pour cela, les ménages encadrés conservent mieux les produits agricoles. En effet, 72% d’entre elles qui ont été enquêtés ont stocké leurs produits agricoles dans les normes minima requises. Ce qui fait, 88,6 % des ménages à Kindu, 66,40 % à Kongolo et 60,84 % à Kisantu.

Par ailleurs, 7 Cadres de commercialisation des produits agricoles opérationnels opèrent dans la zone d’intervention du programme. 4 cadres à Kisantu, 2 à Kindu et 1 à Kongolo.

Cela, d’autant plus qu’un accord pour l’évacuation des produits agricoles vers les centres de Consommation a été signé entre la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo (SNCC) et une Association du comité de Coordination de Commercialisation des produits agricoles à Lubao.

Lutte contre VIH/Sida et Egalité de sexes améliorés

Sur les autres composantes, le rapport de progrès renseigne que le groupe cible est mieux préparé pour la participation civique par une connaissance augmentée sur le VIH et le SIDA, les pratiques démocratiques, les droits humains et civiques. Aussi, toujours est-il que, l’égalité sociale entre les femmes et les hommes a augmenté. De ce fait, l’alphabétisation des adultes a amélioré l’intervention des femmes dans les foyers et au sein des associations en vue d’accroître leur efficacité d’agir dans des questions sociales pertinentes à leur vie quotidienne. 41% de femmes membres des groupements paysans et inscrites dans les centres appuyés par le programme savent lire, écrire et calculer.

Augmentation de capacités des agents de changement

La sensibilisation des ménages accompagnés sur l’importance de caisses villageoises a mobilisé 7.062.350 CDF, soit 7. 513,1 USD $ en moyenne, par organisation paysanne agricole 62,6 USD, comme fonds issus des contributions mensuelles propres des ménages accompagnés. Ce fonds, sous forme de crédit, aide les membres à résoudre les problèmes familiaux à Kongolo.

En outre, les comptes du programme ont été certifiés par le cabinet externe STRONG NKV.
LIENS COMMERCIAUX

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