Ca négocie ferme dans la ville haute. Mais, en souterrain. L’ordre post-Cité de l’Union africaine va bientôt sortir de terre .Comité de suivi, une espèce de parlement de fait ; Primature, Gouvernement. Autant de créneaux qui mobilisent tous les signataires de l’Accord politique.
Selon une pratique bien de chez nous, personne d’entre les » dialogueurs » n’entend rester en réserve de la République. Tout le monde veut être » quelque part « . Arbitrages difficiles. Majorité présidentielle en ce compris le PPRD, Opposition et même Société civile, des vocations » à servir le pays » dans les institutions ne se comptent plus.
A cette allure, les premiers opposants à l’Accord se recruteront non au Rassemblement, mais au sein même des forces politiques et sociales ayant participé au Dialogue. Etant entendu qu’aussi éléphantesque qu’il puisse être, le Gouvernement estampillé d’union nationale ne saurait embarquer tout le monde.
A moins de ressusciter la bonne et vielle recette des transitions antérieures, à savoir le partage tous azimuts du pouvoir. Du sommet à la base. Question de résorber le GAP en casant le reste de « dialogueurs » dans les entreprises, la diplomatie et la territoriale.
Déjà, au sortir des Concertations nationales, les recalés au Gouvernement s’étaient vu promettre des postes dans ces trois branches. Rien n’est tombé depuis. Ils ont attendu Godot, façon Samuel Beckett. D’autres ont dû boire la tasse jusqu’à rejoindre l’opposant éternel. Allons-nous assister une fois de plus à cette transhumance dont la classe politique zaïro-congolaise détient seule le secret. Pas exclu.
Pas impossible non plus que la grisaille des nuits kinoises, des mouvements se fassent aussi en sens inverse. Puisqu’au nom du sacro-saint principe d’inclusion, l’Accord est ouvert… José NAWEJ

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