Cette nouvelle listes des sanctions comprendrait Kalev Mutond, Alexis Thambwe Mwamba, Emmanuel Andrupiako, Albert Yuma Mulimbi, Moïse Ekanga, Zoé Kabila et Jaynet Kabila,  ainsi que d’autres « puissants alliés de Kabila », révèle le site OpenSourceInvestigations.com . Ces dignitaires congolais font tous partie de l’entourage du président Joseph Kabila, que les Etats-Unis soupçonnent de vouloir se maintenir au pouvoir « par la force ».

Selon le site américain, Kalev Mutond, le chef du service de renseignements national (Agence Nationale de Renseignements), serait derrière une grande partie de la répression politique du pays. En juillet 2016, rappelle-t-il, il a été publiquement accusé par la juge Chantale Ramazani Wazuri dans le procès ayant abouti à la condamnation de  Moïse Katumbi à 38 mois de prison ferme. Les mêmes accusations américaines sont proférées contre  le ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba.

« Emmanuel Andrupiako,  Conseiller financier au cabinet du président  Kabila, Albert Yuma Mulimbi [qui dirige la Gécamines et président de la Fédération des entreprises congolaises], ainsi que Moïse Ekanga – secrétaire exécutif du Bureau de la coordination et de suivi des contrats Chinois, sont membres de structures commerciales corrompues du régime », affirme le site américain spécialisé dans les enquêtes.

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« La soeur-jumelle du président,  Jaynet Kabila et sont frère Zoé Kabila font également partie du plan de leur frère Joseph », rapporte OpenSourceInvestigations.com.



Le général Gabriel Amisi Kumba, actuel commandant de la 1e zone de défense du pays, et le général John Numbi, ancien inspecteur de la police nationale, ont été placés sur la liste noire par le département du Trésor américain en septembre dernier. Leurs avoirs aux Etats-Unis sont gelés et il est interdit aux américains de réaliser des transactions avec eux. Le général Amisi, ancien chef d’état-major, est accusé d’avoir commandé des unités de l’armée responsables de la répression des manifestations politiques à Kinshasa. Quant à John Numbi, un conseiller influent du chef de l’Etat, il est accusé d’avoir menacé des candidats de l’opposition lors des élections des gouverneurs, en mars dernier, pour les contraindre à se retirer de la course au profit des candidats du pouvoir. En juin dernier, le général Célestin Kanyama avait inauguré cette liste des personnes sanctionnées pour les mêmes accusations.

Le 10 octobre 2016, l’Union Européenne a demandé à la République démocratique du Congo d’organiser des élections en 2017, menaçant de sanctions individuelles ceux qui s’opposeraient à ce processus.
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