Le professeur Alphonse Ntumba Luaba, ancien secrétaire général de la Conférence internationale sur la Région des Grands-Lacs (CIRGL), vient de claquer la porte de la Majorité présidentielle (MP), quelques mois seulement la démission de François Muamba Tshishimbi du mécanisme national de...

Quelques heures seulement après son départ du camp présidentiel, Alphonse Ntumba Luaba a rendu visite à Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, à Limete. « J’ai rendu une visite de courtoisie à un grand-frère qui mène un combat pour le respect de la Constitution», a-t-il lâché au sortir de la résidence du président du Rassemblement.

Toutefois, M. Ntumba a laissé entendre qu’il ne compte pas rejoindre un « mouvement politique », préférant « oeuvrer » dans la Société civile.

Par ailleurs, l’ancien cadre de la Majorité Présidentielle a tenu à fustiger le soutien apporté par les chefs d’Etat de la CIRGL, réunis récemment à Luanda, en Angola, au président Joseph Kabila. Pour lui, ceci n’est pas conforme au protocole de cette organisation sur la démocratie et la bonne gouvernance.


«Je peux me demander pourquoi la CIRGL n’a pas voulu se référer au protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance qui parle des périodes d’organisation des élections et qui demande à ses Etats-membres de faire en sorte que les élections respectent les périodes telles que fixées par la Constitution de façon à ce que le chef de l’Etat soit élu pendant ces périodes-là, et même le contentieux électoral soit vidé à temps pour que le nouveau président élu s’installe dans le délai constitutionnellement fixé», a déclaré l’ancien secrétaire général de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs CIRGL.

Au sommet de Luanda, le président angolais et président en exercice de la CIRGL, José Edouardo Dos Santos, avait salué l’accord signé à l’issue du dialogue politique qui renvoie l’élection présidentielle en 2018 alors qu’elle devait être organisée en 2016, conformément à la Constitution de la RDC.

Alphonse Ntumba Luaba a été député national, vice-ministre de la justice sous Laurent-Désiré Kabila, ministre des Droits Humains et secrétaire général du gouvernement de transition. En 2002, en tant que ministre des Droits humains, lui et sa suite avaient été pris en otage durant quelques jours en Ituri par Thomas Lubanga et sa milice de l’Union des Patriotes Congolais (UPC).

avec Lwarhiba Maître


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