Samedi 5 novembre 2016, une journée non déclarée  » villes et campagnes mortes  » par les forces politiques et sociales acquises au changement en République démocratique du Congo.

Pourtant ouvrable, ce jour-là est resté sans activités et la circulation timide. Des véhicules utilitaires et autres individuels ont commencé à faire leur apparition dans les quartiers des affaires autour de 17 heures !

Alors que le meeting prévu ce samedi-là par le Rassemblement de forces politiques et sociales acquises au changement avait été empêché par les forces de l’ordre et interdit par le gouverneur André Kimbuta Yango, et que la population de l’ensemble de la capitale s’était résignée à se calfeutrer à domicile, des unités spécialisées de la police nationale, de forces armées et de services d’intelligence du régime ont choisi ce moment de  » deuil politique  » pour arpenter les artères principales, les avenues, les rues, les ruelles et les sentiers de la capitale, baïonnette au canon !

En effet, des mots appropriés manquent aux Kinois ordinaires de nos cités pour décrire ce qu’ils ont vu samedi dernier à Kinshasa. Beaucoup d’entre eux auraient aperçu des fusils d’assaut, des lance-roquettes, des lance-grenades offensives et tant d’autres armes sophistiquées qui sortent de l’ordinaire !

Mais à quelles armées adverses les forces publiques du pays avaient-elles à faire face ce jour-là en mettant à nu tout ce dont elles disposent en termes de puissance de feu dans les arsenaux nationaux ? Inquiétant !

Au même moment de passage à répétition desdites forces publiques dans les artères de la capitale et de leur stationnement sur certains sites non autrement identifiés de communes de Limete, N’Djili, Matete, Kimbanseke et Masina, des médias internationaux dont RFI ont élevé la voix pour dénoncer la coupure de leurs signaux en RDC avant d’exiger des explications du gouvernement !

Empêcher le pouvoir de récidiver

De toutes les façons, la coupure de signaux des médias audiovisuels étrangers émettant en direction de la RDC trouve son explication dans la volonté du pouvoir d’empêcher le relai des informations de ce pays en rapport avec les événements politiques actuels mais aussi et surtout d’empêcher la population de s’exprimer librement et de manière ponctuelle sur ce qui se passe avant et après l’empêchement du meeting de samedi dernier !

Le pouvoir en place en RDC a empêché un meeting programmé par le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, mais n’a pas réussi à briser la chaine de solidarité qui unit les Congolais pour tenir tête à la nouvelle dictature qui se met en place dans leur pays.

En effet, pour ce peuple qui rejette les forces de la réaction qui empêchent la démocratie de continuer sans entraves son bon homme de chemin, l’annulation du meeting du Rassemblement de samedi dernier n’est que partie remise.

La date du 19 novembre 2016 fixée pour un nouveau rendez-vous après le raté du 5 courant est très attendue par des Congolais, parce qu’elle préfigure la libération de la patrie à la fin annoncée du régime dictatorial en place, le 19 décembre prochain à minuit !

En prévision de ce meeting garanti par la Constitution qui n’a pas été abrogé par le prétendu accord du Camp Tshatshi à Kinshasa, la communauté internationale doit prendre position en vue d’empêcher la Majorité au pouvoir de récidiver.

Par Bamporiki Chamira
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