Eugène Diomi Ndongala, président national de la Démocratie chrétienne (DC), actuellement en détention à la Prison centrale Makala, a, à travers son avocat Me Georges Kapiamba, écrit une lettre au ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, pour faire une mise au point sur des prétendus aveux qu’il aurait faits sur procès verbaux.

En effet, selon des témoignages recueillis par Diomi, le ministère a déclaré à plusieurs occasions, dont lors de la tenue du dialogue national inclusif, ainsi qu’à plusieurs personnalités politiques et diplomatiques, qu’il » aurait fait des aveux sur procès-verbaux par rapport aux faits de viols sur mineures lui imputés par le ministère public dans le cadre du dossier RP.014/CR. Et que cela se serait déroulé en présence de son épouse « . En plus, sa condamnation résulterait d’un procès équitable.

» Mon client dément avec la dernière énergie ces allégations. Il rejette encore une fois toutes les accusations faites contre lui pour sanctionner politiquement son exigence de la vérité des urnes après l’élection présidentielle de novembre 2011 et pour avoir refusé de siéger au sein de l’Assemblée nationale.

Il met quiconque au défi de lui produire un quelconque procès-verbal qui contiendrait ses aveux. Aussi, il est surpris d’entendre parler de son épouse qui n’a jamais été présente lors de ses auditions. Son épouse est profondément choquée par ces allégations « , a-t-on écrit dans cette correspondance datée du 9 novembre 2016.

S’agissant de sa condamnation, » elle a été prononcée à la suite d’un procès organisé en violation des lois organiques n°13/010 du 19 février 2013 portant procédure devant la Cour de cassation et 13/011-B du 11 avril 2013 portant organisation, fonctionnement et compétences des juridictions de l’ordre judiciaire en ce qu’il a été, notamment, jugé par une chambre composée de cinq juges en lieu et place de sept « , explique-t-on.

C’est ainsi que depuis le 22 septembre 2014, Diomi Ndongala poursuit la République démocratique du Congo (RDC) devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies pour violation des articles 9, 10 et 14 du Pacte international relatif aux Droits civils et politiques et, est confiant qu’incessamment, la responsabilité fautive de la RDC sera établie.

» Mon client vous prie vivement de bien vouloir faire cesser la campagne malveillante menée contre lui sans tenir compte de son droit à la défense « . Car cette situation n’est pas de nature à contribuer à la décrispation du climat politique ou à la construction de la confiance entre acteurs politiques tant réclamée par la population.

A noter que des copies de cette lettre ont été envoyées, à titre d’information, au chef de l’Etat Joseph Kabila, au président du Sénat Léon Kengo Wa Dondo, ainsi qu’au président de l’Assemblée nationale Aubin Minaku.

Par LM
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