Le ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel (ETP), Jean NENGBANGBA TSHINGBANGA tient à éclairer l’opinion sur une lettre controversée, signée par son collègue du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Nouvelle Citoyenneté (EPS-INC), relative à la mise en place générale des Agents de Carrière des Services Publics de l’Etat au Ministère de l’Enseignement Technique et Professionnel. Mise en place que le ministre de l’ETPdécrie dans ce sens qu’elle aurait été effectuée de manière unilatérale ; causant ainsi des sérieux disfonctionnements au sein de ses services. En effet, le ministre de l’ETP parle d’une fausse alerte doublée de graves allégations, obnubilées par le SG de l’EPS-INC, prétendant que le Premier ministre sortant aurait annulé cet Arrêté portant mise en place générale des Agents de Carrière des Services Publics de l’Etat au Ministère de l’Enseignement Technique et Professionnel. Dans les moindres détails, le ministre de l’ETP a dressé untableau explicatif de toute la situation en vue de lever l’équivoque.  
Aussi, regrette-t-il l’ingérence du Ministère de l’EPS-INC qui, depuis la scission de l’ancien Ministère de l’EPSP, continue à rêver et à croire qu’il a des injonctions à donner au Ministère de l’ETP.
En attendant l’entrée en fonction du nouveau Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Jean NENGBANGBA demande à tous les Gouverneurs de Provinces de surseoir à l’exécution du communiqué anarchique du Ministère de l’EPS-INC et d’ordonner la reprise des activités de l’Enseignement Technique et Professionnel dans toutes les écoles. Enfin, il en appelle à l’arbitrage du Président de la République, Chef de l’Etat, Initiateur et Créateur du Ministère de l’ETP et invite les agents et cadres au calmeCi-dessous, l’intégralité de sa lettre qui remet ainsi les pendules à l’heure.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL
LE MINISTRE
ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL «FAUSSE ALERTE»
Suite à une mauvaise interprétation de la lettre n°CAB/PM/SOC/PKM/2016/5816 du 16 novembre 2016, disons même par mauvaise foi pour nuire, le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, par le biais de son Secrétaire Général, a publié sur toutes les antennes des médias une fausse alerte selon laquelle Son Excellence Monsieur le Premier Ministre sortant aurait annulé l’Arrêté portant mise en place générale des Agents de Carrière des Services publics de l’Etat au sein du Ministère de l’Enseignement Technique et Professionnel.
Cette sale nouvelle montée de toutes pièces pour besoin de la cause a bouleversé et ébranlé toute la communauté éducationnelle du Sous-secteur de l’Enseignement Technique et Professionnel à travers tout le territoire national, au point que ce lundi 21 novembre 2016, le Ministère de l’Enseignement Technique et Professionnel n’a eu comme travail que de répondre aux pleurs des Proveds et Sous-Proveds qui, pourtant, avaient déjà démarré leur travail.
Au fait, que se passe-t-il ?
En date du 14 novembre 2016, le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté (EPS-INC) a adressé une note à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre ayant pour objet : «Préoccupations du Ministère de l’EPS-INC relative à la mise en place générale des Agents de Carrière des Services Publics de l’Etat au Ministère de l’Enseignement Technique et Professionnel».
Le Ministère de l’EPS-INC prétend entre autres, que la mise en place en ce qui concerne les niveaux provincial et local, a été effectuée de manière unilatérale, sans implication de l’EPS-INC, et que les 363 agents mis en place ont été pris d’autorité de leurs postes au sein des structures de l’EPSP causant de sérieux disfonctionnement des services concernés.
Ces allégations ne tiennent aucunement débout. L’article 93 de la Constitution stipule : «Le Ministre est responsable de son département. Il applique le programme gouvernemental dans son ministère, sous la direction et la coordination du Premier Ministre».
Pour le cas présent, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre avait d’abord chargé le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, en sa qualité de Président de la Commission Socioculturelle du Gouvernement, de mettre en place une commission chargée de l’élaboration du Cadre et Structures Organiques de l’Administration du Ministère de l’Enseignement Technique et Professionnel.  Cette Commission a fait son travail et en a déposé le rapport final à Son Excellence Monsieur le Premier Ministre. Après prise de connaissance de ce rapport, Son Excellence Monsieur le Premier Ministre demandera au Ministère de l’ETP de lui proposer trois noms pour désigner le Secrétaire Général de son Ministère. Chose qui fut faite.
Au mois de Mai 2016, le Ministre de la Fonction Publique a instruit son Secrétaire Général Chargé du Personnel Actif de réunir ses collègues de l’EPS-INC et de l’ETP aux fins de proposer les services ainsi que les agents à détacher du Secrétariat à l’EPS-INC (ex-EPSP) et céder à celui de l’ETP.
En juillet 2016, le Ministère de la Fonction Publique a pris deux arrêtés portant respectivement création d’une commission technique mixte chargée de la mise en œuvre du cadre et structures organiques du Secrétariat Général de l’ETP, et désignant des membres  de cette Commission.
Comme cela saute aux yeux, rien n’a été fait en guichet fermé.
Concernant les 365 agents et non 363 comme indiqué par l’EPS-INC, il y avait au sein de l’ancien Ministère de l’EPSP une Direction chargée de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle. Ce sont les Agents de cette Direction qui n’avaient plus aucune raison de rester à l’EPS-INC, qui ont régulièrement introduit leur demande de transfert au Ministère de la Fonction Publique, ce qui a donné lieu à l’Arrête n°CAB.MIN/FP/PIM/SGA/DTCOM/AN/GMK/067/2016 du 10 octobre 2016 portant transfert des Agents de Carrière des Services Publics de l’Etat au Ministère de l’ETP. Il n’y a donc pas question de prise d’autorité de ces Agents de leurs postes, ce qui causerait de sérieux disfonctionnements des services. Au contraire, c’est la note du Ministère de l’EPS-INC qui a causé aujourd’hui la paralysie totale des activités du Ministère de l’Enseignement Technique et Professionnel sur toute l’étendue du Territoire national, par mauvaise interprétation de la lettre de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre y relative.
En ce qui concerne le Ministère de l’ETP, nous regrettons l’ingérence du Ministère de l’EPS-INC qui, depuis la scission de l’ancien Ministère de l’EPSP, continue à rêver et croire qu’il a des injonctions à donner au Ministère de l’ETP.
D’autre part, concernant la lettre de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre que le Ministre de l’EPS-INC s’est empressée d’interpréter et diffuser selon sa vision malveillante sur l’Enseignement Technique et Professionnel, nous savons qu’un Arrêté ministériel est un acte réglementaire qui ne peut être annulé que par un autre arrêté de son auteur, ou, au niveau du Chef du Gouvernement, par un Décret et non une simple lettre.
Quand Son Excellence Monsieur le Premier Ministre prend sa décision de surseoir les Arrêtés des Ministres de la Fonction Publique qui gère les Agents de carrière des Services Publics de l’Etat, et celui de l’Enseignement Technique et Professionnel, responsable de son département, sur simple allégation d’un autre Ministre qui a son Sous-secteur à part, il y a problème…
Ceci dit, pour sauver l’Enseignement technique et Professionnel en RDC, en attendant l’entrée en fonction du nouveau Premier Ministre, Chef du Gouvernement, nous demandons à tous les Gouverneurs de Provinces de surseoir l’exécution du communiqué anarchique du Ministère de l’EPS-INC et d’ordonner la reprise des activités de l’Enseignement Technique et Professionnel dans toutes nos écoles.
Nous en appelons au dernier arbitrage de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Initiateur et Créateur du Ministère de l’ETP, pour rappeler à l’ordre ceux qui se complaisent à déduire son œuvre.
Le Gouvernement est démissionnaire, ce n’est plus le moment de prendre une si grave décision.
Fait à Kinshasa, le 22 Novembre 2016
Jean NENGBANGBA TSHINGBANGA
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