Il ne se serait pas rendu compte de son aura, de sa grandeur nature ou de la personnalité qu’il incarne en matière de leadership managérial si ses pairs africains ne l’auraient pas, maintes fois, consulté pour s’inspirer de son modèle de gestion. Il, c’est M. Anatole Kikwa Mwata Mukambo, DG a.i. de l’Office de Gestion du Fret Multimodal. Ce dernier vient d’accueillir, en présence de tout son staff directionnel, ce mardi 8 novembre 2016, au siège administratif de l’Office, M. Saleh Mahamadene Ali, Directeur Général de Conseil des Chargeurs du Tchad (COC-TCHAD). M. Saleh est en visite de courtoisie à Kinshasa, auprès de son collègue Anatole Kikwa. L’idée, c’est de se rendre compte des qualités inouïes de Kikwa, qui gère, avec parcimonie, l’entreprise Ogefrem jusqu’à la hisser au rang de meilleur Conseil des Chargeurs africains actuellement. Après un entretien très fructueux, le DG Kikwa a convié son hôte à la visite de toutes les directions de l’Ogefrem, y compris le Centre Médical Ogefrem, situé dans l’immeuble Botour.

Tout le monde veut, visiblement, suivre le modèle de Kikwa.

Tenez ! M. Saleh Mahamadene Ali est le deuxième hôte de marque à franchir le bureau ovale du DG Anatole Kikwa, situé au 10ème niveau du somptueux immeuble du siège de l’Ogefrem.

Cette visite intervient six mois après celle de M. Antoine Dayori, Directeur Général du Conseil des Chargeurs béninois envoyé pour la même cause en RD-Congo par son président de la République, Patrice Talon.

Notons que Saleh Mahamadene Ali vient d’être nommé récemment à la tête de Conseil des Chargeurs du Tchad. Dans sa sainteté d’esprit, il a estimé qu’il serait difficile pour lui d’avancer sans avoir été mis au contact direct de la grande école d’Anatole Kikwa dont les échos ont traversé les frontalières. Cela, grâce à un dispositif immobilier qui renfloue l’actif de l’entreprise avec plus de 100 millions USD et qui accompagne sans atermoiement, la vision basée sur la révolution de la modernité prônée par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, en matière d’infrastructures immobilières.

M. Saleh a donc bien voulu s’abreuver à la source de l’expérience de Kikwa Anatole pour rendre viable le COC-Tchad, et pour faire autant que l’Ogefrem. Car, précise-t-il, le numéro Un de l’Office tient valablement les commandes dans un pays où plusieurs entreprises mettent les clés sous le paillasson.

L’honnêteté de reconnaître le mérite de l’autre

Selon le DG du COC-Tchad, son déplacement est en rapport avec la renommée de l’Ogefrem pour voir de visu la manière dont cette entreprise fonctionne. Meilleur Conseil des Chargeurs africains, Saleh Mahamadene souhaite copier à cent pourcent l’expérience de l’Ogefrem. Le Tchadien reste cependant, honnête d’affirmer que Kikwa a placé la barre très haut et qu’à son tour, il n’aura pas la chance d’atteindre le niveau de l’Ogefrem pour la simple et bonne raison que COC-Tchad se recherche encore pour atteindre le niveau voulu.

Satisfaction et émotions

Un sentiment de totale satisfaction et d’intenses émotions se lisait sur le visage du DG Anatole Kikwa sublimé de la présence de son hôte de marque, M. Ali. «Nul n’est prophète chez soi», le DG Kikwa l’a reconnu, faisant allusion aux flèches mouchetées des ennemis de la révolution de la modernité.

«Entreprise modèle en Afrique », Kikwa en est également conscient. C’est pourquoi, il promet de pouvoir «continuer à travailler dans le même élan pour que la RDC, en particulier et, l’Afrique, en général, aillent de l’avant. Il a eu des mots justes pour glorifier le bon Dieu, pour toutes les merveilles qu’il accorde à toute la famille Ogefrem. Il serait surtout ingrat s’il ne remercie pas le Président de la République Joseph Kabila et le gouvernement pour toute la confiance qu’ils continuent à porter sur l’Ogefrem et ses dirigeants.

Par ailleurs, il convient de signaler qu’auparavant, le DG de l’Ogefrem, en compagnie de son comité de direction, a eu une séance de travail avec le DG du COC-TCHAD. A l’issue de laquelle, animé d’un cœur tendre et pleinement ouvert, le numéro Un de l’Office a prodigué des sages conseils à son collègue tchadien auprès de qui, il a livré dans les moindres détails, les secrets de la réussite.

Premier secret: une grande nation, un grand conseil des chargeurs. Dès son avènement à la tête de l’entreprise, le DG a voulu dimensionner l’office à la taille d’un pays continent qui doit avoir un conseil fort et entreprend.

Deuxième secret: 3 à 4 millions de dollars américains mobilisés chaque mois en terme de recettes propres avec une traçabilité claire. L’entreprise est capable d’engranger plus ou moins 35 à 40 millions USD/an grâce à la commission 1.8 pour tout armement qui batte pavillon le bief maritime du Congo Banana-Matadi et la Commission 0.5 pour la douane à travers le guichet unique.

A ceci, s’ajoute la FERI Center perçue par FRABEMAR en raison de 60% à l’Ogefrem et 40 autres % à Frabemar.

Le DG Kikwa a vivement recommandé au Tchadien de collaborer avec Frabemar qui est un partenaire de taille grâce auquel, l’Ogefrem a réalisé beaucoup d’infrastructures immobilières à Kinshasa, Lubumbashi, Bukavu, Matadi, Lufu, en plus d’acquisitions en charroi automobiles, bus, pick-up Toyota Hilux 4X4, Motos, véhicules remorques et autogrues TEREX, ordinateurs etc.

Troisième secret : avoir de très bonnes relations avec toutes les autorités du pays si pas toute la classe politique. Mais surtout, ne pas tourner le dos aux ententes des travailleurs. Pour l’Ogefrem, ils sont les mieux payés en RD-Congo. Ils bénéficient d’environ 16 salaires par an s’il faut compter le pécule congé, le 13ème mois, la prime de rendement, le colis gratuit etc.

Quatrième secret : une entreprise sans une base financière solide est vouée à disparaître surtout lorsque le gouvernement s’engage à retirer ses parts.

Cinquième secret: sur le plan de gestion de trésorerie, assurer une affectation équitable du revenu tiré de l’entreprise. Ce qui revient à dire qu’il faille affecter les dépenses selon les priorités pour éviter le gaspillage.

Sixième secret : avoir des ambitions démesurées pour accroître les recettes exponentielles de l’entreprise. Dans le cas d’espèce, Ogefrem est en train de finaliser les pourparlers avec les Brésiliens pour le démarrage du projet du port sec de Kasumbalesa dont la pose de la première pierre pour le lancement des travaux pourrait intervenir l’année prochaine 2017.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top