L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) a tenu une conférence de presse ce vendredi 04 novembre 2016 au Press Club Europe à Bruxelles.

Animée par Felix TSHISEKEDI et Tharcisse LOSEKE, nouveau secrétaire national chargé des relations extérieures du parti, la conférence avait pour thème « L’Udps et le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement face aux enjeux de l’heure ».

Felix Tshisekedi a confirmé que le 2ème dialogue (le vrai dialogue) est bien en cours à travers la démarche actuelle de la CENCO. Selon lui, le dialogue a déjà commencé et que c’est « une demie-victoire » pour le Rassemblement et donc « une demie-défaite » pour ceux qui pensaient qu’après la cité de l’union Africaine, on allait plus revenir dessus.

« On verra bien comment les évêques vont mener la barque que nous espérons se terminer le plus pacifiquement possible du monde et avoir une alternance au sommet de l’état », a-t-il déclaré.

Le secrétaire général adjoint chargé des questions politiques, juridique, diplomatiques et de Communication au sein de l’UDPS a affirmé que le Rassemblement a adhéré a la logique de la non-organisation des élections en 2016. Felix Tshisekedi a déclaré que ce n’est plus possible d’organiser les élections dans les délais constitutionnels, mais qu’il n’est pas, dans cet état des choses, possible à Joseph Kabila de continuer à diriger le pays pendant la possible transition.

« Une nuance très important que nous faisons avec les autres, notamment le camp de monsieur Kabila, c’est celle de dire qu’on ne peut pas donner une prime à ceux là même qui sont à la base de l’échec de l’organisation des élections. À cause de ça, nous disons que Joseph Kabila ne peut pas être celui qui va diriger cette transition. Pour nous, il s’arrêtera le jour où son mandat s’arrête ».

Tharcisse LOSEKE a déclaré que les divergences sont fondamentales entre les signataires de l’accord de la cité de l’UA et le Rassemblement.

« Ces divergences n’ont pas été vidées par l’accord qui a été signé. A titre d’exemple, l’accord ne fait pas mention sur la révision ou le changement de la constitution. L’accord ne fait pas mention sur le fait que monsieur Kabila ne peut pas se présenter pour une 3ème mandat ».

Les deux intervenants ont tenu à souligner que la résolution de toutes ces divergences dépendront en grande partie de la bonne foi de Joseph Kabila. Ils laissent à la CENCO la largesse de piloter la situation en faisant en sorte que ce nouveau dialogue ne déborde pas sur la date du 19 décembre prochain.

Jacques Kini


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